Rentrée : Laure Darcos demande  « clémence » et « générosité » » pour les écoles rurales
Invitée de l’émission « On va plus loin », Laure Darcos, sénatrice (LR) de l’Essonne et membre de la commission de la culture au Sénat, commente les dernières mesures mises en place cette année par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.

Rentrée : Laure Darcos demande « clémence » et « générosité » » pour les écoles rurales

Invitée de l’émission « On va plus loin », Laure Darcos, sénatrice (LR) de l’Essonne et membre de la commission de la culture au Sénat, commente les dernières mesures mises en place cette année par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pour cette rentrée des classes, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a voulu revenir aux fondamentaux : dictée quotidienne, apprentissage de la Marseillaise dès le CE2…une politique jugée trop « paternaliste » pour le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire. Ce n’est pas l’avis de Laure Darcos, sénatrice (LR) de l’Essonne, membre de la commission de la culture au Sénat, qui salue l’action du ministre de l’Éducation nationale. Elle n’y voit pas une méthode « à l’ancienne » mais simplement le « b.a.-ba ».  

Interrogée sur la poursuite du dédoublement des classes en CP et en CE1 dans les quartiers défavorisés, la sénatrice soutient là encore Jean-Michel Blanquer : « Je pense que la plupart de ses prédécesseurs l’ont rêvé » estime la sénatrice (LR), qui considère qu’il s’agit là d’une « mesure extrêmement importante ». Mais la parlementaire souhaiterait « autant de clémence et de générosité »  dans d’autres zones : « Je demande une attention aussi particulière que pour les REP et REP + - ces zones d’éducation prioritaire - concernant les écoles rurales ou dites suburbaines. Souvent, elles sont laissées pour compte. »

Quant au retour à l’évaluation en CP, en CE1 et seconde, Laure Darcos y est très favorable : « On va évaluer les établissements pour peut-être, mettre l’accent sur ceux qui ont des difficultés » explique-t-elle. C’est l’occasion, pour la sénatrice, de « permettre au moins bons de ne pas arriver, notamment en 6e, en ayant des lacunes ».

 « Les évaluations doivent être prises extrêmement positivement » ajoute-t-elle, tout en disant tenir compte des « crispations des professeurs ». « Cela va vers plus d’autonomie pour le chef d’établissement » estime la sénatrice.

Partager cet article

Dans la même thématique

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Rentrée : Laure Darcos demande  « clémence » et « générosité » » pour les écoles rurales
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le