REPLAY : Macron convoque le Congrès

REPLAY : Macron convoque le Congrès

Regardez en replay, le « match des idées » de l’émission « On va plus loin » consacré aux conséquences de l’annonce du Président de la République  de convoquer lundi le Parlement en Congrès.
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Après l’annonce du Président de la République mardi 28 juin, de réunir le Parlement en Congrès à Versailles lundi 3 juillet, le communicant Claude Posternak, soutien d’Emmanuel Macron et Olivier Babeau, représentant de la Fondation Concorde, analysent sur le plateau de Sonia Mabrouk, la communication du Président.

« Je suis extrêmement surpris que les gens découvrent que le Président de la République va s’adresser à travers le Parlement à la nation » s’étonne Claude Posternak. « Il s’y était engagé. C’était dans son programme en disant « Tous les ans je viendrai face au Parlement expliquer quelle est la démarche de ma politique » ».

La prise de parole du Président de la République se faisant la veille du discours de politique générale d’Edouard Philippe devant l’Assemblée, certains y traduisent une volonté d’ « effacer » le Premier ministre. « Ce sera très difficile de ne pas voir dans le Premier ministre, un exécutant » explique Olivier Babeau, qui tempère pourtant juste après : « Même si on a quand même vu pendant la campagne, la capacité d’Emmanuel Macron (…) d’avoir des discours suffisamment généraux, suffisamment au dessus de la mêlée (…) pour qu’un Premier ministre derrière puisse avoir un discours de politique générale, qui, lui, soit forcément plus précis, plus spécifique et que les deux paraissent réellement articulés : la stratégie [d’un côté]et la tactique . Ce sera très intéressant de regarder les deux textes ». 

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Européennes 2024 : Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche »

Alors que la Nupes s’est décomposée durant les dernières semaines, Jean-Luc Mélenchon a acté, samedi 2 décembre, la fin de la Nupes. Cet été, l’idée d’une liste commune entre les partis de la Nupes pour les élections européennes de juin 2024 avait déjà commencé à fracturer l’alliance, en particulier chez les écologistes. En juillet 2023, le parti de Marine Tondelier, habitué aux bons résultats lors des scrutins européens, désigne Marie Toussaint tête de liste pour les élections européennes.  « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense » Si les écologistes rejettent l’idée d’une liste commune à gauche, la députée européenne Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche ». Pour rappel, une liste ne peut élire des députés au Parlement européen uniquement si elle dépasse un seuil de 5 %. « Je pense que l’on a des combats essentiels à mener, c’est ce qui doit concentrer toute notre attention », juge Marie Toussaint qui estime que le combat doit être mené contre les partis nationalistes qui continuent de progresser au sein de l’Union européenne. En proposant ce pacte de non-agression, Marie Toussaint rappelle qu’elle souhaite orienter sa campagne autour de « la douceur ». Une approche qui suscite l’étonnement, ou l’incompréhension, notamment après le meeting de lancement de la campagne. Ce 2 décembre, la tête de liste écologiste avait convié un groupe de danseuses pratiquant la « booty-therapy », une danse permettant de « s’assumer ». « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense », justifie Marie Toussaint qui assume vouloir mener une campagne « sensible ». « La douceur, dans un monde meurtri par la violence politique et sociale, est un horizon de sauvegarde, c’est un objet de combativité », développe Marie Toussaint pour laquelle cette approche peut être payante.  « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes » Alors que les négociations de la COP 28 se déroulent actuellement à Dubaï avec un nombre record de lobbyistes présents. Selon Marie Toussaint, que cela soit durant les négociations internationales ou au sein des institutions européennes, les lobbys, notamment pétroliers, doivent être écartés des espaces de discussions. « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes », développe Marie Toussaint alors que les groupes d’intérêts occupent une place importante dans le processus législatif européen. Outre le lobby des énergies fossiles, la tête de liste écologiste prend également pour cible la fédération des chasseurs et son président Willy Schraen qui mènera une liste aux élections européennes. Accusée par ce dernier de prôner une écologie déconnectée, Marie Toussaint a, de nouveau, proposé d’organiser un débat avec Willy Schraen afin de « vérifier qui est du côté de l’agro-industrie et qui est du côté des paysans ». Marie Toussaint fustige notamment l’hypocrisie du patron des chasseurs considérant que ce dernier défend « une vision de l’agriculture sans paysans ».

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