Reportage. A Paris, près de 600 migrants sont sans solution d’hébergement
Ce vendredi 18 décembre marque la journée internationale des migrants. Problèmes de santé, d’hébergement, Covid-19, les migrants sont particulièrement exposés. La sénatrice écologiste, Esther Benbassa a été à leur rencontre Porte de Saint-Ouen où les ONG leur viennent en aide. Reportage

Reportage. A Paris, près de 600 migrants sont sans solution d’hébergement

Ce vendredi 18 décembre marque la journée internationale des migrants. Problèmes de santé, d’hébergement, Covid-19, les migrants sont particulièrement exposés. La sénatrice écologiste, Esther Benbassa a été à leur rencontre Porte de Saint-Ouen où les ONG leur viennent en aide. Reportage
Public Sénat

Par Marion Vigreux

Temps de lecture :

2 min

Publié le

A l’occasion d’un déplacement de la sénatrice Europe Ecologie les Verts de Paris, Esther Benbassa, nous sommes allés à la rencontre des migrants de la capitale, Porte de Saint-Ouen, où les associations mènent chaque jour des distributions alimentaires.
La crise sanitaire a accru leur vulnérabilité et les expose à de nouveaux dangers, et à de nombreux problèmes de santé. Ils sont près de 600 à être encore sans solution d’hébergement.

La sénatrice poursuit son déplacement avec la visite du centre de rétention administratif de Plaisir, en région Parisienne, désormais réservé aux exilés en situation irrégulière, positifs au Covid.

Ce CRA vient remplacer celui de Vincennes qui avait accueilli 17 retenus contaminés en septembre. Selon Céline Guyot de l’Association service social familial migrants (ASSFAM), ce basculement vers le CRA de Plaisir vise à « libérer de la place pour maintenir davantage en rétention ».

A l’occasion de la journée internationale des migrants, la sénatrice Esther Benbassa a déposé en début de semaine, lundi 14 décembre, une proposition de loi visant à interdire le recours aux examens radiologiques osseux, utilisés pour contester la minorité d’un migrant. Une méthode qui, selon la sénatrice, pose question sur le plan médical et juridique.

Dans la même thématique

Reportage. A Paris, près de 600 migrants sont sans solution d’hébergement
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Reportage. A Paris, près de 600 migrants sont sans solution d’hébergement
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Reportage. A Paris, près de 600 migrants sont sans solution d’hébergement
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le