Représentants des Français de l’étranger : des propositions au Sénat pour la bonne tenue des élections

Représentants des Français de l’étranger : des propositions au Sénat pour la bonne tenue des élections

Reporté d’un an pour cause de crise sanitaire, le scrutin de mai 2021 pour renouveler les conseillers et délégués consulaires fait l’objet d’inquiétudes à la commission des lois du Sénat. Celle-ci a formulé 16 propositions pour permettre le « bon déroulement » du vote.
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Elles auraient dû avoir lieu le 17 mai, c’est-à-dire à la même époque que les élections municipales. Les élections consulaires, où sont élus les quelque 500 représentants les trois millions et demi de Français établis hors de France, avaient dû être repoussées d’un an, de par leur nature planétaire et faute d’amélioration sur le front de la circulation du coronavirus. Six mois plus tard, la situation est loin d’être stabilisée, ce qui inquiète au Sénat, assemblée qui joue un rôle dans leur représentation.

La pandémie de covid-19 restreint toujours les possibilités de déplacements, et alimente donc les incertitudes sur la bonne marche des élections, qu’il s’agisse de la mobilité des élections ou de la tenue de réunions électorales. La commission des lois du Sénat, sur la base des travaux de trois sénateurs représentants des sénateurs de l’étranger – Jacky Deromedi (LR), Christophe-André Frassa (LR) et Jean-Yves Leconte (PS), a formulé 16 propositions pour adapter la campagne électorale et le scrutin.

Encouragement du vote postal

Parmi leurs propositions, les sénateurs demandent notamment de sécuriser le vote par Internet, de faciliter le vote par procuration et d’organiser un vote par correspondance, comme pour les élections législatives organisées à l’étranger. « Il existe un large consensus pour organiser les élections consulaires en mai 2021, mais encore faut-il que l’État se mobilise pour mettre en place des dispositifs adaptés à la crise sanitaire, comme le vote postal », met en avant Christophe-André Frassa.

« Dans un souci de pluralisme », les sénateurs préconisent également de donner les moyens aux candidats de mener campagne, dans ces conditions particulières. Ils demandent ainsi des aides à la diffusion de la propagande électorale et que la communication des services de l’Etat soit « intensifiées », pour sensibiliser les électeurs à la date du scrutin. Concrètement, les sénateurs demandent la création d’un « panneau électoral virtuel ». Selon Jean-Yves Leconte, il pourrait prendre la forme d’un « site internet centralisant les professions de foi de tous les candidats et leur permettant de publier des messages à intervalles réguliers ».

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