Répression en Iran : pour le Sénat « les Européens doivent rappeler leurs ambassadeurs »

Répression en Iran : pour le Sénat « les Européens doivent rappeler leurs ambassadeurs »

Pour la commission des affaires étrangères et de la défense, si la dénonciation par les pays Européens de la brutalité de la répression iranienne est indispensable, elle ne suffit plus. Le Sénat l’a fait savoir par un communiqué le 9 janvier.
Public Sénat

Par Lucille Gadler

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Par un communiqué de presse du 9 janvier 2023, la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat a demandé au Gouvernement de proposer aux 27 pays de l’Union de rappeler pour consultation leurs ambassadeurs. L’Allemagne a également annoncé, ce lundi 9 janvier, avoir demandé le retour de son ambassadeur à Berlin. Selon le communiqué « Les pays européens sont porteurs de valeurs de liberté et de tolérance. La France et ses partenaires doivent dénoncer et contrecarrer l’oppression d’un peuple par des dirigeants qui ne se maintiennent que par la violence et la terreur ». Pour son président, le sénateur LR du Val-de-Marne Christian Cambon, « le temps des messages feutrés et des sanctions tièdes est révolu ». 

Depuis la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, l’Iran connaît un soulèvement sans précédent contre le régime des Mollahs. Ces dernières semaines, la répression exercée par le pouvoir iranien sur sa population a encore gagné en horreur par l’exécution de manifestants emprisonnés. Le 7 janvier dernier, deux nouveaux manifestants ont été mis à mort.

Ce n’est pas la première action du Sénat ayant pour objet de dénoncer la répression iranienne sur sa population : le 7 janvier, la sénatrice centriste de l’Orne Nathalie Goulet déposait une proposition de résolution européenne ayant pour objet la prise de « mesures appropriées contre les atteintes aux droits fondamentaux commises en Iran ».

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