Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Henri Clavier
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Selon l’enquête Ipsos / Talan pour Radio France et France Télévisions sur les motivations du vote, l’une des principales motivations du vote apparaît comme l’opposition à Emmanuel Macron. En effet, 44 % des électeurs souhaitent en priorité, à travers leur vote, s’opposer à Emmanuel Macron. Parmi les électeurs du RN, cette proportion s’élève à 69 %.
Autres raisons du vote : la logique de barrage est au cœur de ces élections législatives, alors même que le nombre de triangulaires s’annonce historique. Parmi les électeurs de la majorité sortante, Ensemble, 44 % affirment voter en priorité pour faire barrage et 56 % par soutien à la coalition. Par ailleurs, seulement 14 % des personnes interrogées affirment voter par soutien au Président de la République. 65 % des électeurs macronistes entendent faire barrage, en priorité au Rassemblement national contre 35 % pour le Nouveau Front Populaire. Les électeurs LR apparaissent également divisés entre leur volonté de faire barrage au NFP et au RN (46 % pour chacune des formations). Sur l’ensemble des sondés souhaitant faire barrage en priorité, 65 % veulent stopper la progression du RN et 62 % contre le NFP.
Sans surprise, le pouvoir d’achat est considéré comme l’un des sujets les plus importants par 59 % des sondés, dont 30 % jugent qu’il est le sujet le plus important. Le sujet apparaît également en tête des priorités de chacun des trois blocs (69 % pour le RN, 57 % pour le NFP et 46 % pour Ensemble). L’immigration est perçue comme le deuxième sujet le plus important (sujet majeur pour 38 % des sondés), suivi de la santé (32 %). L’environnement, sujet peu traité durant la campagne arrive néanmoins en 5e position.
L’abstention, en fort recul par rapport aux dernières élections de 2022, atteint son plus faible niveau pour des législatives au XXIè siècle. Cependant, pour 27 % des abstentionnistes sondés, aucun candidat ne correspondait à leurs idées, expliquant ainsi leur abstention. Un niveau en augmentation de 9 points par rapport à 2022. 24 % des abstentionnistes estiment que les candidats ne parlent pas assez des sujets qu’ils jugent prioritaires, une baisse de 2 points par rapport à 2022.
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