Bruno Retailleau, coordonnateur de la campagne de François Fillon, a confirmé mardi une prochaine rencontre à trois entre le candidat de la droite, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, mardi ou mercredi, y voyant "une image de rassemblement, ni plus, ni moins".
Interrogé sur RMC à propos de la tenue de cette rencontre proposée par l'ancien chef de l'Etat, M. Retailleau a dit espérer qu'elle ait lieu "aujourd’hui" mardi, mais a précisé "qu’il y avait une indisponibilité pour l’un des trois", en déplacement à l'étranger. "Donc c’est aujourd’hui ou demain", a-t-il dit.
"Ce sont des figures un peu iconiques de notre famille politique. Donc l’idée c’est le rassemblement de la famille", a expliqué Bruno Retailleau. "Voilà, c’est une image de rassemblement, ni plus ni moins", a-t-il ajouté au lendemain du renouvellement du soutien des Républicains à la candidature de François Fillon.
Bruno Retailleau lors du rassemblement sur l'esplanade du Trocadéro le 5 mars 2017 à Paris
AFP/Archives
"Il faut aussi rassembler le centre", a déclaré M. Retailleau, indiquant que François Fillon s'était entretenu lundi avec "un certain nombre de personnalités éminentes du centre".
"Maintenant, place à ce dialogue entre François Fillon, le candidat, et le peuple de France", a lancé Bruno Retailleau.
Emmanuel Macron a demandé vendredi en arrivant au salon aéronautique du Bourget que le gouvernement organise un débat au Parlement sur la guerre Iran-Israël, et promis de réunir les chefs des partis politiques pour « échanger » sur ce conflit mais aussi sur Gaza et l'Ukraine.
Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi plusieurs articles clés de la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs, adoptée mi-mai par le Parlement, dont celui visant à ne plus appliquer l’atténuation des peines pour les mineurs.
Au regard des divisions au plan national, c’est un tour de force. A Agen, toutes les composantes de la gauche ont pourtant réussi à faire l’union en vue des municipales, du PS aux Ecologistes, en passant par le PCF, Place Publique et même LFI. Les enjeux locaux ont facilité le rassemblement. L’accord du NFP a aussi laissé des traces…
Saisi par des députés et des sénateurs de gauche, le Conseil constitutionnel va rendre sa décision sur la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui vise à durcir la justice des mineurs. Le texte qui durcit considérablement le droit existant, avait conduit à une levée de boucliers de la gauche dans les deux hémicycles.