Après la chute du gouvernement de Michel Barnier, le chef de l’Etat dispose d’une marge de manœuvre aussi réduite qu’au lendemain des législatives anticipées pour trouver un nouveau Premier ministre, dans la mesure où les équilibres politiques restent les mêmes à l’Assemblée nationale, observe le sondeur Stéphane Zumsteeg, invité de Public Sénat ce mercredi 4 décembre. Toutefois, l’échéance budgétaire de la fin d’année devrait pousser Emmanuel Macron à agir rapidement.
Retailleau (LR) appelle la droite à “cesser les oppositions stériles”
Par Public Sénat
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Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau a appelé la droite à "cesser les oppositions stériles" et "tendre la main" aux membres de "sa famille politique" qui se sont tournés vers Emmanuel Macron, samedi lors de l'Université d'été du parti à La Baule.
"La droite est plurielle mais elle dessine un tout et c’est uniquement lorsqu’elle assume la totalité de son être qu’elle s’élève à la hauteur des enjeux", a déclaré l'élu de Vendée.
Pour le sénateur, il faut "montrer clairement aux Français ce qu’est le macronisme(...) afin de dissiper définitivement les illusions de ceux qui y compris dans notre famille politique ont cru en son projet. Nous devons tendre la main plutôt que de les montrer du doigt".
Devant un parterre de militants, M. Retailleau a qualifié Emmanuel Macron d'"illusionniste particulièrement talentueux". Pour cesser la "supercherie", il propose "une politique de civilisation, assise sur deux piliers : la liberté et l’identité".
"La droite (...) a délaissé la liberté, en cédant à l’économiquement correct installé par la gauche. Avec son niveau de dépenses publiques s’élevant à plus de 56% du PIB, notre pays est bien loin d’épouser une quelconque dérive ultralibérale", estime l'ancien président la Région des Pays de la Loire ajoutant qu'"une des plus grandes erreurs de notre temps, c’est d’avoir fait de l’identité et en particulier de l’identité nationale un gros mot".