Retailleau (LR): la droite n’est pas encore « suffisament crédible » face à Macron
La droite n'est pas encore "suffisamment crédible" pour apparaître comme "la vraie alternative" face à un Emmanuel Macron...

Retailleau (LR): la droite n’est pas encore « suffisament crédible » face à Macron

La droite n'est pas encore "suffisamment crédible" pour apparaître comme "la vraie alternative" face à un Emmanuel Macron...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La droite n'est pas encore "suffisamment crédible" pour apparaître comme "la vraie alternative" face à un Emmanuel Macron affaibli, a estimé samedi Bruno Retailleau, président de Force Républicaine, réuni pour une convention sur le thème de la liberté.

"Cette rentrée marque la chute, en tout cas le dévoilement de l'illusion macronienne" mais "la droite n'en profite pas", a déclaré le président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat, qui a succédé à François Fillon à la tête de ce micro-parti réuni samedi à Paris

"On n'est pas suffisamment crédibles. Nous n'apparaissons pas comme une vraie alternative", a regretté M. Retailleau devant environ deux cent personnes.

M. Retailleau a mis en garde LR contre la tentation d'une "opposition avec quelques petits arrangements, un chouïa plus de sécurité, un chouïa moins d'impôts".

"A la présidentielle Jean-Luc Mélenchon proposait 17% d'augmentation. On a fait mieux", a-t-il par ailleurs ironisé, critiquant sans le nommer le vice-président de LR Guillaume Peltier et son ambition d'augmenter le Smic de 20%.

Plaidant pour une "liberté enracinée", le sénateur de Vendée entend "porter une politique de civilisation" pour lutter contre les "deux angoisses des Français": le "déclassement économique" et le "dépossèdement culturel". "La liberté et l'identité, pour ne pas couper la droite en deux, et ne pas se couper des Français qui veulent des deux", a-t-il expliqué.

Lors de cette convention sont successivement intervenus les anciens ministres Hervé Mariton et Hervé Novelli, le maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin, l'essayiste et philosophe Bérénice Levet et la journaliste Elisabeth Lévy.

Force républicaine, qui organise des conventions trimestrielles et des soirées de débat mensuelles, planchera avant la fin de l'année sur le "modèle social français".

Partager cet article

Dans la même thématique

Retailleau (LR): la droite n’est pas encore « suffisament crédible » face à Macron
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le