Retrait de Juppé : « C’est parfait » estime Catherine Procaccia
Au micro de « Sénat 360, la sénatrice (LR) du Val-de-Marne, Catherine Procaccia, a réagi au retrait d’Alain Juppé du parti LR, en y voyant un « problème d’ego » plutôt qu’un rejet de la politique de Laurent Wauquiez.

Retrait de Juppé : « C’est parfait » estime Catherine Procaccia

Au micro de « Sénat 360, la sénatrice (LR) du Val-de-Marne, Catherine Procaccia, a réagi au retrait d’Alain Juppé du parti LR, en y voyant un « problème d’ego » plutôt qu’un rejet de la politique de Laurent Wauquiez.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alain Juppé a annoncé lundi 15 janvier sa prise de distance vis-à-vis du parti Les Républicains, à l’occasion de ses vœux à la presse. Il démissionne de la présidence LR de la Gironde et ne paiera pas sa cotisation 2018, au parti. Les réactions n’ont pas tardé du coté des LR et notamment  celle de Catherine Procaccia, sénatrice du Val-de-Marne. « C’est parfait » dit-elle, au sujet de cette annonce : « Je suis contente que des gens comme lui, comme Dominique Bussereau, qui ne se sentent pas bien au sein de notre parti, s’en aillent ». Et d’enfoncer le clou, en parlant de « problèmes d’ego » dus à une défaite à la primaire de la droite et du centre, en ce qui concerne Alain Juppé.  

« Je crois qu’il y a un problème de personnes, peut-être de génération, parce que Laurent Wauquiez a 40 ans et que d’autre en ont 70 (…) Que ceux qui ne sont pas bien dans notre mouvement  aillent créer un autre mouvement ou adhère à la République en marche, s’ils ont envie d’adhérer à un autre parti » estime la sénatrice.

Quant à imaginer que le retrait d’Alain Juppé marque un rejet de la ligne officiel de Laurent Wauquiez, Catherine Procaccia n’y croit pas mais y voit surtout  un « procès d’intention » fait à Laurent Wauquiez : « Un président a été élu il y a un mois et demi. Et avant même qu’il ait pu reconstituer un certain nombre de choses, de lancer un certain nombre de mouvements, certains sont en train de le clouer au pilori. Pour moi, ce sont des problèmes de personnes et non pas des problèmes de fond ».     

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le