La décision de Marion Maréchal-Le Pen de quitter ses mandats politiques a été jugée "respectable" mercredi par les responsables FN Florian Philippot et David Rachline, ainsi que par le député apparenté FN Gilbert Collard.
"C'est une décision qui est tout à fait respectable, fondée sur des motifs privés", a affirmé le vice-président du Front national Florian Philippot sur RMC. "C'est une décision pour des raisons privées, c'est une jeune maman".
Pour David Rachline, qui a dirigé la campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle, "c'est un choix qui est éminemment respectable". Marion Maréchal-Le Pen est "quelqu'un qui a mené de beaux combats, qui a eu de beaux succès. Pour autant, il faut respecter sa décision. Chacun est libre, chacun peut évoluer", a-t-il déclaré sur Europe 1.
"C’est un choix de vie qui devrait être respecté par tout le monde", a également affirmé sur LCI Gilbert Collard, prédisant à la députée FN du Vaucluse "un sacré destin" pour les années à venir.
Principales dates de Marion Maréchal-Le Pen, qui va annoncer qu'elle quitte ses mandats politique
AFP
"Aucun de nous n’a le droit de contester un choix de vie", a-t-il dit, rappelant qu'elle est maman d'une petite fille. "Elle a envie de connaître le monde de l’entreprise", a-t-il aussi ajouté. "Sa présence à nos côtés est intacte, mais elle veut s’ouvrir à d’autres horizons".
Interrogé sur la réaction de Jean-Marie Le Pen, qui a regretté la "désertion" de sa petite-fille, M. Collard a affirmé qu'"on n’est pas en guerre, ce n’est pas une désertion". "Il faut qu’il raccroche son béret de para ou son casque de soldat", a-t-il lancé à l'adresse du cofondateur du FN.
Le sénateur de la Côte d’Or reste président du groupe des sénateurs macronistes, fonction qu’il occupe depuis la création du groupe, en 2017. Le groupe RDPI pourrait compter 22 sénateurs, mais il faut rester prudent. Les dernières tractations sont en cours et le chiffre peut encore varier…
Battue dimanche en Nouvelle-Calédonie à l'issue des élections sénatoriales, la secrétaire d'Etat à la Citoyenneté, Sonia Backès, a présenté sa démission à Emmanuel Macron.
Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a présenté le projet de loi de financement de la sécurité sociale, avec en ligne de mire, une augmentation de la rémunération des soignants, et des leviers d’économies centrés autour de l’Assurance maladie.
Il restera le patron des sénateurs LR. Seul candidat, Bruno Retailleau a été réélu par acclamation à la tête du groupe LR du Sénat. Pour le Plateau, ce sera bien sûr Gérard Larcher. Si le groupe reste largement le premier du Sénat, les sénateurs LR sortent des sénatoriales en perdant quelques plumes. « Je pense qu’on sera autour de 135/136 », affirme Bruno Retailleau. Soit un recul de 9 ou 10 sièges.