La décision de Marion Maréchal-Le Pen de quitter ses mandats politiques a été jugée "respectable" mercredi par les responsables FN Florian Philippot et David Rachline, ainsi que par le député apparenté FN Gilbert Collard.
"C'est une décision qui est tout à fait respectable, fondée sur des motifs privés", a affirmé le vice-président du Front national Florian Philippot sur RMC. "C'est une décision pour des raisons privées, c'est une jeune maman".
Pour David Rachline, qui a dirigé la campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle, "c'est un choix qui est éminemment respectable". Marion Maréchal-Le Pen est "quelqu'un qui a mené de beaux combats, qui a eu de beaux succès. Pour autant, il faut respecter sa décision. Chacun est libre, chacun peut évoluer", a-t-il déclaré sur Europe 1.
"C’est un choix de vie qui devrait être respecté par tout le monde", a également affirmé sur LCI Gilbert Collard, prédisant à la députée FN du Vaucluse "un sacré destin" pour les années à venir.
Principales dates de Marion Maréchal-Le Pen, qui va annoncer qu'elle quitte ses mandats politique
AFP
"Aucun de nous n’a le droit de contester un choix de vie", a-t-il dit, rappelant qu'elle est maman d'une petite fille. "Elle a envie de connaître le monde de l’entreprise", a-t-il aussi ajouté. "Sa présence à nos côtés est intacte, mais elle veut s’ouvrir à d’autres horizons".
Interrogé sur la réaction de Jean-Marie Le Pen, qui a regretté la "désertion" de sa petite-fille, M. Collard a affirmé qu'"on n’est pas en guerre, ce n’est pas une désertion". "Il faut qu’il raccroche son béret de para ou son casque de soldat", a-t-il lancé à l'adresse du cofondateur du FN.
5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.
Un communiqué publié jeudi 24 avril officialise la création d’un nouveau courant socialiste emmené par le maire de Rouen qui souhaite devenir Premier secrétaire pour remplacer le sortant Olivier Faure.
Les drapeaux seront mis en berne samedi à l’occasion des funérailles du pape François. Un choix défendu par certains élus et critiqué par d’autres au nom de la laïcité. François Bayrou lui-même avait critiqué ce choix en 2005.
Plus de soixante sénateurs saisissent le conseil constitutionnel sur la proposotion de loi instaurant la parité pour les communes de moins de 1000 habitants. Selon eux, il y a un risque de déstabilisation à moins d’un an des prochaines élections municipales et d’appauvrissement du nombre de candidats.