Retraites: « c’est 5 minutes de plus monsieur le bourreau » pour Bardella (RN)

Retraites: « c’est 5 minutes de plus monsieur le bourreau » pour Bardella (RN)

Le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a estimé mercredi matin que le gouvernement allait procéder dans sa...
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Le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a estimé mercredi matin que le gouvernement allait procéder dans sa réforme des retraites à des "ajustements" de forme, mais que sur le fond, "rien ne changera".

"Il y a simplement un (ajustement) de forme en lien avec le contexte social mais c’est un petit peu +cinq minutes de plus monsieur le bourreau+. Sur le fond de la réforme, le bourreau est là: c’est travailler davantage pour gagner moins", a déclaré sur Radio Classique l'eurodéputé, qui demande le "retrait" de la réforme et "n'attend pas grand chose" des modalités présentées dans quelques heures par le Premier ministre Edouard Philippe.

L'idée d'une mise en œuvre de la réforme à partir de la génération 1975, au lieu de 1963, s'est précisée au dîner de "calage" mardi à l'Élysée avec des ténors de la majorité, selon un participant.

"Sur le fond de la réforme rien ne changera", "on sait qu’il faudra travailler davantage" et "il y aura bien un âge pivot à 64 ans", a déploré le responsable du RN.

Le porte-parole du parti et député du Nord Sébastien Chenu a lui estimé sur franceinfo que le gouvernement "semblait colmater les choses en reconnaissant qu'il y aura bien des perdants à cette réforme".

"Si une réforme est bonne, (…) je ne vois pas pourquoi on bouge les délais", a-t-il ajouté à propos de l'hypothèse d'une mise en oeuvre de la réforme à partir de la génération 1975. "Si ce n'est pour essayer de trouver des accords avec un certain nombre de syndicats (…) qui eux accepteraient, en échange de bouger la date d'entrée en application de cette réforme, ils lèvent les grèves. C'est un rideau de fumée, c'est un artifice".

Pour l'eurodéputé et autre dirigeant du RN Nicolas Bay, qui s'exprimait sur France 2, le gouvernement "ne va pas reculer" parce qu'il " veut imposer à marche forcée (sa) réforme" avec une "forme de brutalité déguisée".

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