Retraites : « C’est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire », pour Jean-François Copé
Le maire LR de Meaux, au gouvernement en 2003 au moment de la réforme Fillon des retraites, « n’arrive pas à comprendre » la méthode et le calendrier engagés pour le texte le plus sensible du quinquennat.

Retraites : « C’est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire », pour Jean-François Copé

Le maire LR de Meaux, au gouvernement en 2003 au moment de la réforme Fillon des retraites, « n’arrive pas à comprendre » la méthode et le calendrier engagés pour le texte le plus sensible du quinquennat.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Il fallait aller beaucoup plus vite ! » Jean-François Copé déplore, dans la matinale de Public Sénat, le calendrier de la réforme des retraites choisi par le gouvernement. Le texte aurait dû, selon lui, être présenté bien avant le mois de janvier. En commission spéciale à l’Assemblée nationale, où plus de 20.000 amendements sont en discussion, les oppositions se lamentent de l’engagement de la procédure accélérée. Le temps a été géré « de manière extrêmement compacte pour des raisons que je n’arrive pas à comprendre », s’exclame le maire LR de Meaux. « Tout a été fait à l’envers. On a laissé tous les mouvements d’opposition s’organiser durant l’automne pour ne voir débarquer le texte qu’au mois de janvier, à quelques encablures des élections municipales […] C’est un cas d’école du point de vue de la méthode de ce qu’il ne faut pas faire. »

Jean-François Copé, « plein de regrets »

Au gouvernement il y a 16 ans, lorsque François Fillon a porté une réforme des retraites, l’ancien président de l’UMP s’est dit « très frappé du contraste en termes de méthode » et « plein de regrets ». Malgré la poursuite des manifestations et le rejet total ou en partie des grands principes du projet de système universel, l’exécutif ira au bout de sa réforme, de son avis. « C’est un marqueur, il n’est pas question pour un gouvernement de reculer ou alors ce serait vraiment l’effondrement du quinquennat. »

Comme le reste de sa famille politique, Jean-François Copé est également inquiet du coût des nouveaux droits et des mécanismes de transition nécessaires à la réforme. « Au fil des semaines, il n’y a pas une seule d’information sur comment elle sera financée », s’est-il inquiété.

Dans la même thématique

Retraites : « C’est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire », pour Jean-François Copé
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le

Retraites : « C’est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire », pour Jean-François Copé
2min

Politique

Référendum : « C’est l’arme nucléaire », estime François Patriat

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.

Le

Retraites : « C’est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire », pour Jean-François Copé
2min

Politique

Référendum sur la fin de vie : « Si le Président est prêt à prendre ses responsabilités, nous l’accompagnerons », assure Patrick Kanner

Alors qu’Emmanuel Macron se dit prêt à recourir au référendum sur la fin de vie, en cas de blocage au Parlement, Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat, salue cette annonce. « C’est le seul moment où je l’ai trouvé courageux, cohérent, en disant qu’il faut sortir une loi sur la fin de vie », affirme l’ancien ministre.

Le