Retraites : « C’est un coup de force antidémocratique du gouvernement » accuse le sénateur PCF Pierre Laurent
Invité de Parlement hebdo sur Public Sénat/LCP-AN, Pierre Laurent, sénateur de Paris et ancien numéro 1 du PCF, affirme que « si on additionne les deux chambres, il y a aujourd’hui une minorité de parlementaires pour adopter ce texte ».

Retraites : « C’est un coup de force antidémocratique du gouvernement » accuse le sénateur PCF Pierre Laurent

Invité de Parlement hebdo sur Public Sénat/LCP-AN, Pierre Laurent, sénateur de Paris et ancien numéro 1 du PCF, affirme que « si on additionne les deux chambres, il y a aujourd’hui une minorité de parlementaires pour adopter ce texte ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que la bataille des retraites est engagée au Parlement, avec l’examen du projet de loi en commission à l’Assemblée, marqué par l’obstruction des députés de La France Insoumise, le sénateur PCF Pierre Laurent accuse le gouvernement de vouloir imposer aux Français sa réforme.

« On a un gouvernement qui est contre le Parlement, qui est contre le pays, qui n’obtient l’accord d’aucune organisation syndicale et malgré ça, dit « on veut passer en force et on va le faire de manière accélérée ». Donc ça ne peut pas marcher » estime le sénateur de Paris, ancien numéro 1 du Parti communiste français, qui était l’invité de Parlement hebdo vendredi 7 février sur Public Sénat/LCP-AN.

« Ce texte ne peut pas être accepté. Il n’est pas accepté par le pays » insiste Pierre Laurent. « Donc s’il est accepté, il sera accepté contre la majorité des parlementaires. Car si on additionne les deux chambres, il y a aujourd’hui une minorité de parlementaires pour adopter ce texte, donc c’est un coup de force antidémocratique du gouvernement » estime le sénateur PCF. Si LREM détient la majorité à l’Assemblée, Pierre Laurent compte dans son calcul les sénateurs, majoritairement opposés au texte. Mais dans les faits, ce sont toujours les députés qui ont le dernier mot et adoptent, en cas de désaccord avec les sénateurs, les projets de loi.

Dans la même thématique

Retraites : « C’est un coup de force antidémocratique du gouvernement » accuse le sénateur PCF Pierre Laurent
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le

The May 1st 2025 demonstration in Dunkirk
9min

Politique

Congrès du PS : « Olivier Faure ne cache pas le fait qu’il se prépare à la possibilité d’une candidature à la présidentielle » affirme Corinne Narassiguin

Après une nuit en forme de psychodrame, Olivier Faure conserve son poste à la tête du PS. « La ligne stratégique d’Olivier Faure est majoritaire », salue la sénatrice PS Corinne Narassiguin, qui reconnaît que le « parti reste coupé en deux ». « Déçu », Patrick Kanner, patron des sénateurs PS, souligne que « la remontada de Nicolas Mayer Rossignol a failli réussir ». Olivier Faure tend la main à l’autre camp, qui doit dire s’il est prêt à rejoindre la direction.

Le