Retraites : « Cette forme de radicalisation du mouvement est inéluctable » estime Adrien Quatennens
La mobilisation sociale contre la réforme des retraites atteint son 47e jour, alors qu’elle est accusée de « se radicaliser » après diverses actions, comme l’intrusion à la CFDT par des militants CGT.

Retraites : « Cette forme de radicalisation du mouvement est inéluctable » estime Adrien Quatennens

La mobilisation sociale contre la réforme des retraites atteint son 47e jour, alors qu’elle est accusée de « se radicaliser » après diverses actions, comme l’intrusion à la CFDT par des militants CGT.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une quinzaine de personnes cagoulées se sont introduites au siège de la CFDT lundi, se revendiquant de la CGT Énergie Ile-de-France et coupant l’électricité pendant quelques minutes.  Avant ça une altercation avait déjà eu lieu au même endroit vendredi. Ces actions « parallèles » au mouvement de grève et aux manifestations posent la question des modes d’actions des militants.

« Cette forme de radicalisation du mouvement elle est inéluctable dès lors que le gouvernement entend passer par la force » explique le député LFI du Nord Adrien Quatennens. « On a exactement le même processus que celui que Macron a employé au moment des gilets jaunes. »

« Quand le mouvement des gilets jaunes a commencé, il y avait plein de gens qui étaient convaincus de la nécessité de manifester pacifiquement » explique l’élu Insoumis. « Et qui à mesure que le temps passait et que la réponse du gouvernement était un mépris en règle, ont basculé de l'autre côté et ont fini par croire que la violence était une solution. »

Pour lui, le seul responsable de ces nouveaux modes d’action est le gouvernement. « Je constate qu'après 47 jours de grève, ce qui fait de ce mouvement le plus long de toute la 5e république, on a un pouvoir qui n'a pas varié d'un iota ». Adrien Quatennens salue d’ailleurs « des formes [d’action] nouvelles, originales, presque iconoclastes » des manifestants.

L’élu appelle surtout à ce que l’opinion continue de comprendre les grévistes, qui sont « les premiers à subir la grève ». » Je sais que dans les médias actuellement il y a une ambiance qui voudrait laisser entendre que le mouvement s'essouffle mais c'est un miroir déformant. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Retraites : « Cette forme de radicalisation du mouvement est inéluctable » estime Adrien Quatennens
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Retraites : « Cette forme de radicalisation du mouvement est inéluctable » estime Adrien Quatennens
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Retraites : « Cette forme de radicalisation du mouvement est inéluctable » estime Adrien Quatennens
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le