Retraites : « La valeur du point est sécurisée » déclare Laurent Pietraszewski, qui dénonce « un faux procès »
La valeur du point et son mode de calcul dans le nouveau système universel des retraites continuent d’être des éléments de crispation dans le dialogue social et parlementaire. Pour Laurent Pietraszewski, les inquiétudes sont injustifiées.

Retraites : « La valeur du point est sécurisée » déclare Laurent Pietraszewski, qui dénonce « un faux procès »

La valeur du point et son mode de calcul dans le nouveau système universel des retraites continuent d’être des éléments de crispation dans le dialogue social et parlementaire. Pour Laurent Pietraszewski, les inquiétudes sont injustifiées.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Comment sera calculée la valeur du point ? Le discours est flou et les déclarations contradictoires. Début décembre, Edouard Philippe avait indiqué que le projet de loi « prévoira une indexation progressive, non pas sur les prix, mais sur les salaires ». Mais depuis, le sujet a jeté le trouble dans les rangs parlementaires.

« Le mode de calcul du point il est clair » affirme Laurent Pietraszewski, invité de la matinale de Public Sénat. « La valeur du point évoluera a minima sur celle de l'inflation : le point, sa valeur est sécurisée. » Pour cela, il sera défini à partir d’un indicateur « composite » : le revenu moyen d’activité par tête.

Un index qui n’existe donc pas à l’heure actuelle : « Nous allons le définir dans le cadre d'un décret, et l'Insee le fera vivre de façon indépendante » explique le secrétaire d’État, qui assure que la valeur du point, acquis ou à acquérir, ne baissera pas.

Laurent Pietraszewski dénonce un « faux procès » fait au gouvernement : « Nous avons simplement décidé d'appliquer les dispositions actuelles. Quand on calcule sur une base de 65 ans (de liquidation de retraites), on voit que la quasi-totalité des cas montrent une dynamique positive des pensions ».

Il réaffirme en parallèle que les partenaires sociaux auront la main sur la question du point. « La gouvernance, les partenaires sociaux -que nous avons mis au cœur de ce nouveau système universel des retraites- fera une proposition : et le gouvernement l'entérinera par décret. » La conférence de financement, qui vient de s’ouvrir, ne devrait cependant rendre ses conclusions qu’au mois d’avril.

Dans la même thématique

Retraites : « La valeur du point est sécurisée » déclare Laurent Pietraszewski, qui dénonce « un faux procès »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Retraites : « La valeur du point est sécurisée » déclare Laurent Pietraszewski, qui dénonce « un faux procès »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Retraites : « La valeur du point est sécurisée » déclare Laurent Pietraszewski, qui dénonce « un faux procès »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le