La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen a affirmé lundi que son parti souhaitait "évidemment remettre en cause les régimes spéciaux" de retraites, "extrêmement chers" et "qui ne se justifient plus", sa tante répondant ensuite qu'une analyse serait produite au cas par cas.
"Nous souhaitons remettre en cause évidemment les régimes spéciaux qui sont aujourd'hui extrêmement chers et qui ne se justifient plus au regard de l'évolution des métiers qu'ils concernent", a affirmé sur France Culture Marion Maréchal-Le Pen, membre du conseil stratégique de campagne de Marine Le Pen.
Cette mesure ne figure pas dans les 144 engagements présidentiels dévoilés par la candidate FN à la présidentielle début février.
L'entourage de Mme Le Pen a réagi auprès de l'AFP en assurant que "la seule personne pouvant s'exprimer au nom du Front national pendant la campagne est Marine Le Pen".
"On analysera régime par régime après l'élection. Le régime des militaires, on n'y touchera pas", a par ailleurs réagi Mme Le Pen à l'AFP.
Sa nièce a explicité sur France Culture plusieurs mesures concernant l'emploi et les retraites : "Nous maintenons la durée légale à 35 heures pour permettre aux Français de continuer à être payés efficacement en heures supplémentaires majorées et défiscalisées, (...) nous souhaitons en parallèle encourager les renégociations par branche pour ne pas perturber violemment l'organisation du travail en France et pour pouvoir s'adapter en fonction des besoins des filières", a-t-elle dit.
Avec le projet FN, "vous pouvez partir à 60 ans si vous avez fait vos 40 annuités pleines. Aujourd'hui en France, dans la plupart des cas, cela amènera les gens à la retraite à 63 ans ou à 65 ans car les gens travaillent plus tard", a souligné celle qui est souvent considérée comme la cheffe de file du courant libéral du parti.