Retraites: le gouvernement ferme sur les principes, ouvert sur les modalités
Le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a indiqué vendredi que l'âge à partir duquel la réforme des retraites...

Retraites: le gouvernement ferme sur les principes, ouvert sur les modalités

Le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a indiqué vendredi que l'âge à partir duquel la réforme des retraites...
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Le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a indiqué vendredi que l'âge à partir duquel la réforme des retraites doit s'appliquer n'était pas négociable, répétant que le gouvernement restait "très ouvert sur les modalités".

"Tous les personnels à 17 ans de la retraite" ne sont "pas concernés par le régime universel" de retraite qui d'ailleurs "va apporter un grand nombre de droits nouveaux", a insisté M. Djebbari sur Franceinfo, au neuvième jour de la grève dans les transports publics.

La réforme s'appliquera par exemple pour les conducteurs de la SNCF nés après le 1er janvier 1985 - soit 85% des effectifs, selon la direction -, dix ans plus tard que l'essentiel de la population.

"Ce curseur-là n'est pas négociable", a souligné le secrétaire d'Etat.

"Nous avons dit être très ouverts sur les modalités mais fermes sur les principes", a-t-il ajouté.

"Nous allons travailler très précisément pour dire exactement quel sera le niveau de pension des gens qui vont être concernés par le régime universel", a relevé M. Djebbari, espérant que "ce travail (soit) assez abouti au courant du week-end".

Plus généralement, "il faut encore convaincre", a reconnu le secrétaire d'Etat aux Transports.

Quant aux menaces de la CGT Cheminots, vent debout contre la réforme, de prolonger la grève pendant la période de Noël, elle "doit assumer si elle fait grève les 24, 25, 26 (décembre)...", a-t-il jugé. "Elle portera cette responsabilité devant les Français!"

En cas de persistance du blocage dans les transports, "nous apporterons les éléments de réponse complémentaires, y compris par la loi" pour lutter à "ceux qui contournent l'exercice du droit de grève", a-t-il dit, sans autre précision.

"Nous reconnaissons parfaitement, et c'est normal, l'exercice du droit de grève pour ceux qui contestent la politique du gouvernement", a indiqué M. Djebbari.

Mais, citant les coupures d'électricité, les intimidations ou les "fait de mettre de la pression psychologique, de bloquer les dépôts" d'autobus, "c'est illégal, c'est répréhensible pénalement", a-t-il souligné M. Djebbari, rappelant que "la France est un Etat de droit".

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