Retraites: le RN déterminé à combattre « une réforme qui ne se justifie pas »
Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national, a affirmé dimanche la détermination de son parti à "combattre...

Retraites: le RN déterminé à combattre « une réforme qui ne se justifie pas »

Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national, a affirmé dimanche la détermination de son parti à "combattre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national, a affirmé dimanche la détermination de son parti à "combattre politiquement" la réforme des retraites "qui ne se justifie pas".

"On peut combattre une réforme sans violence", a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, estimant que quand un mouvement de grève "est soutenu par 61% des Français, ça dépasse largement le cadre des syndicats".

"Nous allons nous opposer à cette réforme à l'Assemblée nationale", a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron "considère la France comme une salle de marchés", il "joue au casino avec l'argent des Français", selon l'élu RN pour qui le chef de l'Etat "n'est pas de France".

"Si nous arrivons au pouvoir, nous retirerons ce système à points", que le gouvernement veut mettre en place avec la réforme des retraites, a-t-il affirmé. "S'il y a des blocages, c'est de la responsabilité du gouvernement. C'est le gouvernement qui impose un projet dont les Français ne veulent pas", selon l'élu RN.

"La France d'Emmanuel Macron est celle où l'on vit en insécurité, insécurité économique, sociale, évidemment celle où l'on vit en insécurité physique", a-t-il affirmé, interrogé sur l'attaque au couteau qui a fait un mort vendredi à Villejuif (Val-de-Marne).

Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, "est totalement absent", a-t-il déploré.

"Il faut s'attaquer à la racine du mal, fermer les mosquées radicales, couper tous les financements du fondamentalisme islamiste, empêcher que des lieux de culte soient financés par des fonds qui viennent de l'Arabie saoudite", a martelé le vice-président du RN.

dch/ib/nm

Dans la même thématique

Retraites: le RN déterminé à combattre « une réforme qui ne se justifie pas »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Retraites: le RN déterminé à combattre « une réforme qui ne se justifie pas »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Retraites: le RN déterminé à combattre « une réforme qui ne se justifie pas »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le