Par François Vignal
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Avant le début de l’examen de la réforme des retraites au Sénat la semaine prochaine, les sénateurs peaufinent leur stratégie et leurs amendements. Du côté de la majorité sénatoriale, des échanges discrets ont commencé avec le gouvernement. « On a intérêt à discuter avec le gouvernement au préalable, pour trouver des points d’accord », nous expliquait en début de semaine Hervé Marseille, président du groupe Union centriste. D’autant plus que les parlementaires ne peuvent créer de nouvelles dépenses par amendement, mais le gouvernement le peut. De quoi justifier la recherche de points rapprochement en amont, notamment sur les carrières longues ou les femmes, deux sujets auxquels tiennent les sénateurs.
Les intéressés pourront en discuter de vive voix demain. Le président du groupe LR, Bruno Retailleau, aura « sans doute un point téléphonique » ce vendredi avec la première ministre Elisabeth Borne, a appris publicsenat.fr de source parlementaire. Un appel de la locataire de Matignon est aussi « possible » avec Hervé Marseille, son homologue du groupe Union centriste, avec qui il forme la majorité sénatoriale, mais ce « n’est pas encore fixé » totalement, explique-t-on. Comme l’explique Politico, une réunion était prévue mardi prochain à Matignon avec le président du Sénat, Gérard Larcher, et Bruno Retailleau, mais elle a dû être décalée.
Les rapporteurs, le sénateur LR René-Paul Savary, et les centristes Elisabeth Doisneau (rapporteure générale de la commission des affaires sociales), et Sylvie Vermeillet, sont aussi depuis le début de la semaine en contact avec le gouvernement. Et la semaine prochaine sera mise à profit.
Lundi, Elisabeth Doineau a rendez-vous avec le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini. René-Paul Savary, Elisabeth Doineau encore, et Catherine Deroche, présidente LR de la commission des affaires sociales, rencontrent le ministre du Travail, Olivier Dussopt, mercredi 1er mars, la veille de l’ouverture des débats en séance. Le même Olivier Dussopt va également voir le groupe centriste mercredi soir. « C’est un apéritif, quelque chose de convivial. C’était prévu de longue date », explique-t-on du côté du groupe centriste. Si ce n’est « pas une réunion de travail », un responsable reconnaît que « ça tombe plutôt bien… »
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