Retraites: Macron va devoir « clarifier » ses intentions lors de ses voeux, selon Abad (LR)
Emmanuel Macron devra apporter lors de ses voeux du 31 décembre aux Français "des clarifications" sur ce que contiendra, ou pas,...

Retraites: Macron va devoir « clarifier » ses intentions lors de ses voeux, selon Abad (LR)

Emmanuel Macron devra apporter lors de ses voeux du 31 décembre aux Français "des clarifications" sur ce que contiendra, ou pas,...
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Emmanuel Macron devra apporter lors de ses voeux du 31 décembre aux Français "des clarifications" sur ce que contiendra, ou pas, le texte sur la réforme des retraites, a souhaité vendredi Damien Abad, patron des députés LR.

M. Abad attend aussi "surtout qu'il réconcilie les Français", alors que "la fracture sociale et territoriale est sans précédent" dans le pays, a-t-il estimé sur RTL.

Alors que l'exécutif a jusque-là "joué le flou" et "la confusion", "j'attends qu'il apporte des clarifications sur sa volonté dans la réforme des retraites, qu'il explique ce qu'il y aura et ce qu'il n'y aura pas dans le texte", a ajouté le député, souhaitant "un certain nombre de réponses concrètes", en particulier sur le maintien, ou pas, de l'âge-pivot dans la réforme.

LR plaide pour "travailler plus longtemps, seul moyen de préserver les retraites des Français", a-t-il rappelé.

Mais sur l'âge-pivot comme sur les régimes spéciaux, ou avec la création de "spécificités dans le régime universel" pour certaines catégories, "le gouvernement est sur la reculade".

Au final, "on est en train de saucissonner le débat et de saucissonner la réforme des retraites et finalement de faire une réforme qui sera catégorielle", a regretté M. Abad, tout en insistant sur la nécessité de mieux prendre en compte la pénibilité.

Le sénateur LR Roger Karoutchi a abondé sur Cnews, prédisant "un système universel par points mais qui sera un système de base" autour duquel "tout le monde va mettre en place des systèmes complémentaires, dérogatoires".

L'ancien secrétaire d'Etat a par ailleurs dit "ne pas voir de sortie de crise avant la mi-janvier", alors que le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres le 22 janvier, et que la grève, désormais plus longue que celle de 1995 contre une précédente réforme des retraites, entre dans sa quatrième semaine.

Il s'est dit "un petit peu sidéré de voir le gouvernement dire le 20 décembre +salut chez vous on se revoit le 7 janvier", même si, "imagine"-t-il, les présidents des entreprises publiques (SNCF et RATP) continuent de négocier".

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