Le patron de la CGT Philippe Martinez ne pense qu'à "sa petite gamelle" syndicale en critiquant le soutien du RN à la mobilisation du 5 décembre contre la réforme des retraites, a affirmé jeudi la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen.
Interrogé sur le soutien du RN à la mobilisation du 5 décembre contre cette réforme, M. Martinez avait estimé mercredi sur Sud Radio que "ce n'est pas la première fois que le RN joue les opportunistes et les populistes de service".
"Mais quelle est cette bouillie? Ces pauvres dirigeants de syndicats sont totalement à côté de la plaque", lui a répondu jeudi sur LCI Marine Le Pen. "Qu'ils retournent manifester avec les salafistes comme ils l'(ont) fait dimanche dernier" en participant à une marche controversée contre l'islamophobie, "ils n'ont plus que ça pour essayer d'exister".
"Si vraiment cet homme était sincère dans sa démarche, il devrait se réjouir que des responsables politiques et notamment que la présidente du premier parti de France soutiennent le retrait de la réforme des retraites", a fait valoir la dirigeante d'extrême droite.
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez en September 2019
AFP/Archives
"Or il ne s'en réjouit pas parce qu'en réalité il pense à sa petite gamelle, et c'est honteux, c'est indigne, ce n'est pas au niveau. Et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs il y a de moins en moins d'adhérents dans les syndicats. (…) Ces gens-là ne se battent plus que pour eux-mêmes", a-t-elle ajouté.
Marine Le Pen a appelé "ceux qui sont déjà retraités à ne pas se désintéresser de cette réforme" et à rejoindre le mouvement. "C'est l'intérêt de toute la nation que notre système de retraites permette à ceux qui vont arriver à la retraite de vivre dignement. Or ça ne sera pas le cas avec cette réforme. C'est un rabot gigantesque".
Elle a précisé vouloir "revenir à 40 années de cotisations avec la possibilité, si vous avez 40 années de cotisations, de partir avec une retraite pleine à 60 ans", en réalisant d'abord "des économies" dans la contribution de la France à l'Union européenne ou sur l'immigration "de plus en plus coûteuse".
Les militants du parti Les Ecologistes élisent leur secrétaire national. Bien que critiquée, la sortante Marine Tondelier fait figure de favorite dans ce scrutin où les règles ont été changées. La direction s’est vue accusée par certains de vouloir verrouiller le congrès. Si les écolos ne veulent pas couper avec LFI, le sujet fait débat en vue de la présidentielle.
Après la série d’attaques visant plusieurs établissements pénitentiaires, coordonnées au sein un groupe de discussion sur Telegram, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez regrette que la disposition de la loi sur le narcotrafic, permettant aux services de renseignement d’avoir accès aux messageries cryptées, ait été rejetée les députés. La mesure pourrait réapparaître dans une nouvelle proposition de loi du Sénat.
La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.
Alors que les amis de Nicolas Mayer Rossignol, d’Hélène Geoffroy et de Fatima Yadani et Philippe Brun discutent pour fusionner, dans une union des opposants à Olivier Faure qui demandent la « clarté », le président du groupe PS de l’Assemblée, Boris Vallaud, se retrouve au centre des attentions. Mais « son but n’est pas d’être faiseur de roi, c’est de rassembler le royaume socialiste », soutient Rémi Branco, son porte-parole.