Retraites : Mélenchon compte sur un regain de mobilisation
Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "le pays est disponible pour l'action", après l'utilisation du 49-3 par le gouvernement...

Retraites : Mélenchon compte sur un regain de mobilisation

Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "le pays est disponible pour l'action", après l'utilisation du 49-3 par le gouvernement...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Jean-Luc Mélenchon a estimé dimanche que "le pays est disponible pour l'action", après l'utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faire adopter le projet de réforme des retraites à l'Assemblée nationale.

"Il va y avoir le vote sur la motion de censure et ce jour-là dans tout le pays les organisations syndicales ont appelé à des rassemblements et des manifestations", a-t-il souligné sur LCI alors que l'intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) doit se réunir lundi matin pour discuter d'une mobilisation au cours de la semaine.

Selon le chef de file de La France Insoumise, ceux qui ont repris le travail après la mobilisation contre le projet de réforme "ont toujours en travers de la gorge la façon dont ils ont été traités et le sort qui leur est réservé par le nouveau régime de retraites".

"Par conséquent, le pays est disponible pour l'action", a-t-il affirmé, "il ne faut pas croire que le gouvernement est débarrassé du peuple".

Deux motions de censure déposées séparément par les députés de gauche et de droite, doivent être discutées, probablement mardi, à l'Assemblée. "Je suis pour qu'on vote les motions de censure pour montrer la force de la réprobation contre ce gouvernement", a affirmé M. Mélenchon.

"Edouard Philippe est un menteur", a-t-il par ailleurs asséné, contestant que les députés LFI aient fait de l'obstruction lors du débat.

La République en Marche est, selon lui, "une organisation extrêmement malveillante". "Nous sommes dans un moment pitoyable de la vie commune".

Le député LFI a par ailleurs mis en garde contre tout recours à la violence et invité à être "très prudents" le jour du vote de la motion de censure, jugeant que "la violence ne sert que le régime".

Selon lui, "la majorité savait qu'elle arrivait à un moment désastreux pour elle", quand le gouvernement a déclenché samedi l'article 49-3 de la Constitution, "celui où se discutait la valeur du point" dans le régime de retraites à venir. "Là nous avions présenté des arguments montrant que tout le monde va y perdre", a-t-il fait valoir.

Quand le projet de loi ordinaire sur la réforme des retraites reviendra devant l'Assemblée nationale, après son passage au Sénat, "nous imposerons un examen minutieux morceau par morceau", a-t-il anticipé.

dch/shu

_

Partager cet article

Dans la même thématique

Retraites : Mélenchon compte sur un regain de mobilisation
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le