Retraites : On est passé « d’une contestation sociale à une vraie crise politique », selon Jean-Luc Mano
Si pendant des semaines, la France a vécu une forte mobilisation sociale, pacifique contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement. L’emploi par Élisabeth Borne de l’article 49.3 semble avoir déclenché l’acte deux du mouvement social, plus radical. Mais surtout, pour Jean-Luc Mano il ouvre « une crise politique », comme il l’analyse dans l’émission « et maintenant ! ».

Retraites : On est passé « d’une contestation sociale à une vraie crise politique », selon Jean-Luc Mano

Si pendant des semaines, la France a vécu une forte mobilisation sociale, pacifique contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement. L’emploi par Élisabeth Borne de l’article 49.3 semble avoir déclenché l’acte deux du mouvement social, plus radical. Mais surtout, pour Jean-Luc Mano il ouvre « une crise politique », comme il l’analyse dans l’émission « et maintenant ! ».
Marie Bremeau

Par Public Sénat

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Depuis plusieurs semaines, la colère monte chez les Français qui refusent de travailler jusqu’à 64 ans. Manifestations, grèves des transports… et plus récemment, avec les éboueurs qui ont décidé de l’arrêt de la collecte des ordures. Résultats, de nombreuses villes de France, à l’image de Paris, Nantes ou encore Montpellier croulent sous les déchets.

Une contestation qui prend de l’ampleur, mais qui n’a pas empêché Élisabeth Borne d’emprunter la voie du 49-3 pour tenter de faire passer la réforme des retraites, faute de majorité suffisante à l’Assemblée nationale.
Une option qui témoigne, pour le conseiller en communication Jean-Luc Mano, d’une absence de « capteurs pour comprendre ce que le pays dit ». Des centaines de manifestants se sont réunis place de la Concorde jeudi 16 mars à Paris, quelques minutes seulement après l’annonce d’Élisabeth Borne.

La place de la Concorde est prise d’assaut

Une colère sociale qui se radicalise alors que le gouvernement joue la carte de la fermeté. Huée au Parlement et dans la rue, la majorité présidentielle semble dans l’impasse. La faute selon Jean-Luc Mano, à une trop forte déconnexion des élus avec le peuple, « qui ne voit des ouvriers que dans les journaux ».

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