La gauche est unie dans la rue contre la réforme des retraites. « Quand on gouverne, on ne gouverne pas contre son pays », souligne Olivier Faure, premier secrétaire du PS. Fabien Roussel, numéro 1 du PCF, espère « dépasser le million de personnes » dans la rue. « La colère monte d’une manière incroyable », ajoute la députée écologiste, Sandrine Rousseau.
Retraites : « On sent qu’il y a une mobilisation qui va au-delà des cortèges habituels », selon Fabien Roussel, le numéro 1 du PCF
La gauche est unie dans la rue contre la réforme des retraites. « Quand on gouverne, on ne gouverne pas contre son pays », souligne Olivier Faure, premier secrétaire du PS. Fabien Roussel, numéro 1 du PCF, espère « dépasser le million de personnes » dans la rue. « La colère monte d’une manière incroyable », ajoute la députée écologiste, Sandrine Rousseau.
Par Public Sénat
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Pour eux, quel que soit le chiffre définitif, c’est déjà un succès. Les responsables des partis de gauche affichent leur détermination pour la première grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites, ce jeudi 19 janvier.
« Il faut montrer au gouvernement que 85 % des Français sont hostiles à cette réforme » pour Olivier Faure
« Il faut montrer au gouvernement que 85 % des Français sont hostiles à cette réforme. […] Quand on gouverne, on ne gouverne pas contre son pays, et notamment les plus fragiles qui sont les seuls à être impactés par cette réforme », soutient Olivier Faure, premier secrétaire du PS, dont le poste est remis en jeu ce jeudi. Regarder (image de Jonathan Dupriez et Fabien Recker) :
Pour le député, il faut « construire un rapport de force, démontrer par la rue ce que les sondages disent déjà ». Au-delà de la gauche, unie contre la réforme, « c’est un mouvement populaire comme il y en a peu », selon Olivier Faure.
« Ce sont des chiffres qu’on n’a pas vus depuis 10/15 ans », selon Fabien Roussel
A quelques mètres, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, voit le socialiste. « Olivier ! » l’interpelle l’ancien candidat à la présidentielle, avant de le saluer. « On sent qu’il y a une mobilisation qui va au-delà des cortèges habituels. C’est important, c’est plutôt de bon augure », souligne le numéro 1 du PCF (voir la première vidéo).
Pour lui, « une réussite, c’est d’aller chercher le million de personnes, de le dépasser ». Fabien Roussel égrène les chiffres : « Quand je vois 15.000 personnes à Cherbourg, 35.000 à Rouen, 10.000 à Tarbes, 2.000 à Saint-Denis de La Réunion, en pleine tempête, 10.000 à Mont-de-Marsan, 8.000 à Alès, Valenciennes et Calais. Ce sont des chiffres qu’on n’a pas vus depuis 10/15 ans ».
« Tous les progrès, depuis l’après-guerre, c’est de limiter notre temps de travail. Et là, on est à rebours de tout ça », pointe Sandrine Rousseau
Du côté des écologistes, Sandrine Rousseau, figure d’Europe Ecologie-Les Verts, note qu’« Emmanuel Macron est aujourd’hui en Espagne, ce qui dit tout le mépris qu’il a pour le peuple qu’il dirige. Et là, la colère monte d’une manière incroyable. Car ce qu’il ne comprend pas, c’est que la question du travail n’est pas de servir un système productiviste de croissance, mais c’est avant tout la récompense bien méritée d’un travail ».
Pour Sandrine Rousseau, la réforme des retraites « est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ». « Nous ne voulons pas travailler plus. Tous les progrès, depuis l’après-guerre, c’est de limiter notre temps de travail, d’avoir de plus en plus de temps au repos. Et là, on est à rebours de tout ça. C’est comme si on revenait au XIXe siècle », lance la députée écologiste, qui ajoute par ailleurs que « c’est une réforme qui abîme la planète. On nous demande juste de travailler pour produire. Or plus on produit, plus on dégrade la planète. Mais on est à bout, on est à la limite planétaire ».
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« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
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