Retraites : « On travaillera plus longtemps, ça fait partie du jeu » estime Jérôme Bignon
La grève se poursuit pour son 7e jour consécutif en France contre la réforme des retraites, alimentée par les déclarations d’Édouard Philippe sur l’âge pivot à 64 ans

Retraites : « On travaillera plus longtemps, ça fait partie du jeu » estime Jérôme Bignon

La grève se poursuit pour son 7e jour consécutif en France contre la réforme des retraites, alimentée par les déclarations d’Édouard Philippe sur l’âge pivot à 64 ans
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une mesure qui a du mal à passer. L'idée d'un âge pivot de départ à la retraite fixé à 64 ans, surplombant l'âge légal de 62 ans, cristallise les tensions avec les syndicats, toutes professions confondues.

Pour le sénateur Les Indépendants Jérôme Bignon, la réforme voulue par le gouvernement est pourtant nécessaire. « On travaillera plus longtemps : ça fait partie du jeu. J'ai 70 ans je travaille encore, j'ai commencé 23 ans […] Ce n’est pas impossible. » Même s’il reconnaît « qu’être parlementaire, c'est plus facile physiquement que de travailler à la chaîne ou à la caisse d'un supermarché. »

Jérôme Bignon estime que la question de l’âge du départ en retraite est destinée à évoluer, en parallèle des modèles de vie qui ont changé. « Il ne faut pas leurrer les Français sur le problème de l'âge pivot. C'est un problème inéluctable, il faut que les gens regardent les choses en face : on commence à travailler plus tard, il y a une évolution sociétale qu'il faut prendre en compte ».

Mais s’il ne remet pas en question le bien-fondé de la réforme, le sénateur appelle à la vigilance concernant les plus démunis. « Il faut absolument qu'on intègre les moins favorisés dans cette réforme. Il faut redonner confiance aux jeunes, qui ne croient pas qu'ils auront une retraite un jour : oui, ils auront une retraite si nous faisons cet effort. »

Dans la même thématique

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le

SIPA_01213808_000003
3min

Politique

Transport sanitaire : pourquoi les taxis se mobilisent ?

Après quatre jours de mobilisations massives pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie sur les transports de malades, les chauffeurs de taxi ont obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence de François Bayrou. Explications.

Le