Politique
Devant 2 500 adhérents réunis en Congrès à Port-Marly dans les Yvelines, le patron de LR, Bruno Retailleau, a fixé le cap de sa famille politique à la veille de la probable chute du gouvernement Bayrou.
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Par Public Sénat
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« Il n’y aura pas de suppression de l’article 7. C’est une première victoire », s’est félicité le patron de la droite sénatoriale au micro de Public Sénat.
En effet, après 70 amendements de suppression de l’article 7 déposés par la gauche, Bruno Retailleau a demandé l’application de l’article 38 du règlement du Sénat qui permet d’accélérer les débats.
« Mon intention est de dénoncer l’obstruction. Ça fait cinq jours et cinq nuits qu’on assiste à des multiplications de prises de paroles, des centaines d’amendements parfaitement identiques […] Il y avait une forme de blocage, il faut que l’on aille au bout du texte ; Je veux discuter des retraites des mères de famille, des petites retraites, de l’usure professionnelle […] L’obstruction c’est pour le Parlement un renoncement de son rôle. C’est un 49-3 à l’envers », a-t-il déclaré lors d’une suspension de séance.
Quant au risque d’atteinte au principe d’insincérité du débat mis en avant par la gauche, Bruno Retailleau a repris les arguments de Gérard Larcher en rappelant que « cet article a fait l’objet d’un contrôle du Conseil constitutionnel, qui n’a rien trouvé à dire […] A une exigence près, que les oppositions aient pu débattre et s’exprimer, et ils l’ont fait depuis 5 jours et cinq nuits ».
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