Retraites: pas d’avancée sur la prise en compte de la pénibilité, selon les syndicats
Reçus jeudi matin à Matignon pour "faire le point" sur la réforme des retraites, les syndicats ont regretté l'absence d'avancée...

Retraites: pas d’avancée sur la prise en compte de la pénibilité, selon les syndicats

Reçus jeudi matin à Matignon pour "faire le point" sur la réforme des retraites, les syndicats ont regretté l'absence d'avancée...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Reçus jeudi matin à Matignon pour "faire le point" sur la réforme des retraites, les syndicats ont regretté l'absence d'avancée sur le sujet de la pénibilité, la CFDT dénonçant même un "blocage" du patronat sur ce point.

La possibilité de partir en retraite avant l'âge légal de 62 ans pour les travailleurs exerçant des métiers pénibles est "un point crucial" pour le premier syndicat français, a rappelé son secrétaire général, Laurent Berger.

Mais "la question de la réparation n'est pas annoncée aujourd'hui", a-t-il regretté, expliquant qu'"on sent un gros blocage des organisations patronales".

"On a un sujet de contentieux avec les employeurs", a confirmé le numéro un de l'Unsa, Laurent Escure, appelant l'exécutif "à prendre ses responsabilités" pour "fixer des règles autour de cette question".

"On a demandé au gouvernement de revoir sa copie", a indiqué Pascale Coton, de la CFTC, évoquant la situation des salariés des usines d'incinération qui "n'ont que cinq ans de vie à la retraite".

"Ça ne compensera en rien les dispositions de service actif dans la fonction publique", qui permettent à certains agents de partir à 57, voire 52 ans, a estimé le leader de Force ouvrière, Yves Veyrier, pour qui "sur ces questions, on n'a pas avancé".

"Ça n'avance pas beaucoup parce tout le monde se renvoie la balle pour savoir qui va payer", a souligné son homologue de la CFE-CGC, François Hommeril.

Côté patronal, "l'inquiétude se manifeste dans nos rangs" car "une impasse totale existe encore quant au financement", a expliqué le vice-président du Medef, Patrick Martin, qui a "exig(é) un chiffrage précis des mesures" proposées.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Statement on national defence at National Assembly
6min

Politique

Budget : après la loi spéciale, la perspective du recours au 49-3 se dessine

Sébastien Lecornu a acté le recours à une loi spéciale, présentée ce soir en Conseil des ministres. Mais cette solution ne peut être que temporaire, a rappelé le Premier ministre aux représentants des groupes parlementaires qu’il a reçus ce lundi. L’équation impossible demeure : comment faire adopter un budget sans majorité et sans recourir au 49-3 ?

Le

Retraites: pas d’avancée sur la prise en compte de la pénibilité, selon les syndicats
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le