Retraites: pour Quatennens (LFI), « l’universalité » du projet est « un alibi »
Le député LFI Adrien Quatennens, numéro deux du mouvement, a estimé jeudi que "l'universalité" du système de retraites défendu...

Retraites: pour Quatennens (LFI), « l’universalité » du projet est « un alibi »

Le député LFI Adrien Quatennens, numéro deux du mouvement, a estimé jeudi que "l'universalité" du système de retraites défendu...
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Le député LFI Adrien Quatennens, numéro deux du mouvement, a estimé jeudi que "l'universalité" du système de retraites défendu par le gouvernement dans le cadre de sa réforme était "un alibi" qui cache un "objectif de baisse des pensions".

Après l'intervention d'Edouard Philippe mercredi, qui a précisé le calendrier de la réforme, Adrien Quatennens a dit sur Radio Classique n'avoir "pas le sentiment qu'on fait en sorte que les Français y voient plus clair", estimant qu'il s'agissait d'"une tentative pour gagner du temps".

Il a dénoncé l"'objectif inavoué" de l'exécutif: "derrière la logique d'universalité, a priori plutôt sympathique (...), l'égalité et l'universalité sont un alibi pour procéder à une baisse des pensions ou faire en sorte que les Français travaillent beaucoup plus longtemps".

Pour preuve selon lui, "pour la première fois on va plafonner les ressources qui servent à financer les retraites" alors que "jusqu'à présent elles augmentaient à peu près parallèlement" à la part des seniors dans la population française.

Le projet de réforme entend conserver à un niveau constant - actuellement 13,8% du PIB - la part des dépenses consacrée au financement du système de retraites.

"De quoi voulez-vous qu'on discute dès lors que le pré carré du gouvernement est de plafonner la part des richesses consacrée aux retraites alors que tout le monde sait que démographiquement on va avoir plus de besoins", a-t-il insisté.

Edouard Philippe a précisé mercredi que la concertation sur la réforme s'achèverait "le 9 ou le 10 décembre" et que le projet du gouvernement serait présenté "dans les jours qui suivront". "L'universalité oui, mais la brutalité non", a-t-il plaidé, se disant "ouvert au dialogue" mais "plus déterminé que jamais".

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