Le député LREM du Pas-de-Calais Jean-Pierre Pont a accusé lundi soir de "terrorisme" certains grévistes contre la réforme des retraites, notamment ceux qui veulent bloquer les raffineries.
"Pour moi, prendre la France en otage, c'est tout à fait illégal. Et, évidemment on va peut-être me critiquer, c'est des faits de terrorisme. Fermer des centres d'approvisionnement de fuel (...) c'est ça, la démocratie ? Non, je ne crois pas", a-t-il déclaré sur Delta FM.
"La grève oui, manifester oui, mais attention de ne pas prendre les Français en otage. C'est tout à fait illégal et c'est antidémocratique", a ajouté l'ancien maire UDF puis UDI de Neufchâtel-Hardelot dans des propos recueillis samedi et diffusés lundi soir.
Relancé sur ses accusations de "terrorisme", M. Pont a déclaré: "Répondez-moi: prendre les gens en otage, c'est le fait de quoi ? De gens démocrates ? De gens qui respectent la République ? Non !"
"Pour moi, otage me fait penser aux otages au Liban, aux otages quand il y a eu les affaires à Paris (...) Ça pourrait se terminer par des morts, c'est pas possible... Couper l'électricité à une maison de retraite ou à un centre hospitalier, écoutez, franchement, non, je ne peux pas admettre ça", a-t-il poursuivi.