Réunion des huit leaders syndicaux et patronaux mercredi à Paris
Leaders syndicaux et patronaux vont se rencontrer mercredi prochain à Paris notamment pour voir si les partenaires sociaux sont...

Réunion des huit leaders syndicaux et patronaux mercredi à Paris

Leaders syndicaux et patronaux vont se rencontrer mercredi prochain à Paris notamment pour voir si les partenaires sociaux sont...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Leaders syndicaux et patronaux vont se rencontrer mercredi prochain à Paris notamment pour voir si les partenaires sociaux sont prêts à "refonder les bases du paritarisme" et à caler un "agenda social", a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Cette initiative, lancée par la CPME, "part du constat que les corps intermédiaires sont considérés comme une sorte de faire-valoir" par le gouvernement et non "comme des partenaires incontournables", selon une source proche du patronat, confirmant des informations de presse.

"C'est un acte majeur. En soi, c'est déjà un succès", a déclaré à l'AFP le secrétaire général de Force ouvrière, Pascal Pavageau, soulignant qu'il est "exceptionnel que tous les numéros un se réunissent tous ensemble".

Selon le leader de FO, l'étape suivante sera que "l'exécutif ou le gouvernement nous réunisse tous ensemble" pour évoquer les réformes et le calendrier social.

"L'idée c'est de se voir, de se fixer des priorités", "quelques points importants de négociation pour l'ensemble des salariés", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, sur l'antenne de Radio Classique.

"Remettre au centre l'idée que la négociation professionnelle, ça a un sens et que des droits pour tout le monde, ça a aussi un sens", a-t-il ajouté.

La réunion, qui rassemblera les dirigeants patronaux (Medef, CPME et U2P) et syndicaux (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC), doit se tenir à partir de 08H00 en terrain neutre, au Cese (Conseil économique, social et environnemental) à Paris.

Partager cet article

Dans la même thématique

Réunion des huit leaders syndicaux et patronaux mercredi à Paris
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le