Révélations d’harcèlements sexuels: une « honte » selon Macron
Les cas de harcèlement sexuel à grande échelle, révélés publiquement sur les réseaux sociaux, sont "une honte", a déclaré...

Révélations d’harcèlements sexuels: une « honte » selon Macron

Les cas de harcèlement sexuel à grande échelle, révélés publiquement sur les réseaux sociaux, sont "une honte", a déclaré...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les cas de harcèlement sexuel à grande échelle, révélés publiquement sur les réseaux sociaux, sont "une honte", a déclaré vendredi Emmanuel Macron tout en estimant qu'il ne fallait pas que ces dénonciations publiques ne remplacent la justice.

La Suède "n'a pas l'exclusivité, nous avons la même situation et la même honte", a déclaré le président français, interrogé sur la tribune de 2.000 musiciennes suédoises dénonçant des harcèlements et des viols dans le milieu de la musique, à l'issue d'un sommet de l'UE à Göteborg.

"Il y a un an, quand j'ai lancé mon mouvement, nous avons fait des sondages et le problème du harcèlement sexuel des femmes figurait parmi les premiers sujets de préoccupations des gens (...) Et c'est pour cela que j'ai décidé de faire de l'égalité hommes-femmes une priorité de mon mandat", a-t-il dit.

"Cette violence sexuelle, cachée, par tant de gens, c'est insupportable. Nous devons changer. Calmer ces pulsions qu'ont certains hommes de dominer les autres, cette violence sexuelle, cette violence sociale. Nous devons éduquer, c'est capital", a insisté le chef de l'Etat français au cours d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre suédois Stefan Löfven.

"Nous devons avoir ce débat public mais en même temps il ne faut pas qu'il remplace la justice", a-t-il toutefois mis en garde. "Le débat public ne doit pas être celui qui juge les cas particuliers, car parfois c'est vrai mais parfois non, c'est toujours compliqué. Allez à la police, portez plainte, protégez-vous. Mais nous devons orienter les cas particuliers vers la justice. Les coupables doivent être punis, pas juste blâmés", selon M. Macron.

De son côté le Premier ministre suédois s'est dit "horrifié" par la pétition des musiciennes. "Nous devons avoir un sérieux débat dans notre société. C'est un honte. Personne ne pouvait imaginer l'échelle du problème. Il faut agir dans les écoles, pour que les jeunes hommes comprennent ce que signifie être un homme. Un homme n'agresse pas les femmes. Un homme respecte les femmes", a-t-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01240320_000016
3min

Politique

Prix de l’humour politique 2025 : le sénateur Claude Malhuret récompensé « pour l’ensemble de son œuvre »

Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.

Le

Révélations d’harcèlements sexuels: une « honte » selon Macron
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le