Révélations du Canard Enchaîné : Nicolas Hulot dément tout conflit d’intérêts avec EDF

Révélations du Canard Enchaîné : Nicolas Hulot dément tout conflit d’intérêts avec EDF

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a répondu, ce mercredi, aux révélations du Canard Enchaîné sur les dons d'EDF à son ancienne fondation.
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a répondu, ce mercredi, aux révélations du Canard Enchaîné. Selon le journal satirique, l’ancienne fondation Nicolas Hulot, rebaptisée "Fondation pour la nature et l’homme", a reçu 460 000 euros de dons d’EDF jusqu’en 2012 et 100 000 euros depuis, ce qui pose la question d’un éventuel conflit d’intérêts pour le nouveau ministre qui va devoir prendre position sur l’EPR de Flamanville, détenu par EDF, et sur le secteur nucléaire.

"Ma liberté de parole n’a jamais été entravée"

“Quand j’étais président de cette fondation, j’ai eu toutes sortes de mécènes comme EDF et Vinci. Je demande simplement à ceux qui se posent des questions d’aller voir quelles ont été mes positions sur ces deux entreprises ces dernières années. Ma liberté de parole n’a jamais été mise en cause. Maintenant que je n’ai plus rien à voir avec ça, ma liberté d’action ne sera pas entravée.

"J’ai soumis cette question à la Haute autorité pour la transparence"

Nicolas Hulot affirme avoir “soumis cette question à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. S’il y a un problème on me le dira.” L’ancien animateur a avoué ne pas être touché par les révélations du Canard Enchaîné : “Rien ne m’étonne. Je me disais juste quand (ça allait être publié). Et bien c’est aujourd’hui. Si on ne peut pas faire face à ça, il faut rester chez soi.”

Dans la même thématique

Révélations du Canard Enchaîné : Nicolas Hulot dément tout conflit d’intérêts avec EDF
2min

Politique

Retraites : « La Constitution a été respectée, je ne vois pas pourquoi deux mois après on reviendrait sur ce texte » s’étonne Philippe Manière.

La réforme des retraites a beau avoir été adoptée mi-avril sans vote du Parlement, les oppositions tentent toujours d’abroger un texte qu’elles estiment injuste. Les élus du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) ont mis sur la table une proposition de loi visant à faire revenir l’âge légal à 62 ans. Mais avant son éventuel examen le 8 juin, la majorité présidentielle est parvenue ce mercredi à supprimer sa principale mesure en commission. Est-il normal de vouloir débattre d'une loi récemment adoptée par le Parlement ?

Le

7min

Politique

Sénatoriales 2023 dans le Pas-de-Calais : la multiplication des candidatures

Dans le Pas-de-Calais, les listes se dessinent petit à petit. Face à une gauche qui part en ordre dispersé, la stratégie du camp présidentiel est encore floue et suspendue à la candidature de l’ex-ministre Brigitte Bourguignon. La droite mise sur la continuité et réinvestit ses sortants dans une liste mêlant LR et UDI. Le RN espère bien obtenir un siège dans ce fief de Marine Le Pen, dans la foulée de la vague frontiste des législatives.

Le

Paris: Senate pension debat
8min

Politique

Immigration : que contiennent les deux propositions de loi LR ?

Les deux propositions de loi constitutionnelle et ordinaire présentées par les Républicains ont été déposées au Sénat cette semaine. Le texte ordinaire composé de plus de 56 articles reprend les mesures du rapport adopté par la commission des lois en mars avec quelques nouveautés sur la restriction du droit du sol et les procédures d’éloignement.

Le

Rome Laurence Rossignol French Minister of Families
9min

Politique

Sénatoriales 2023 : Laurence Rossignol sera-t-elle candidate dans le Val-de-Marne… ou les Hauts-de-Seine ?

La sénatrice PS de l’Oise, qui n’a pas reçu le soutien des militants locaux pour les sénatoriales, se cherche une terre de réélection. Cette militante du droit des femmes pourrait se retrouver à la seconde place dans le Val-de-Marne, qui revient théoriquement au PS. Mais l’idée passe mal chez les socialistes locaux. Et EELV réclame aussi la seconde place… Dans ce jeu de chaises musicales, l’hypothèse des Hauts-de-Seine est maintenant évoquée.

Le