Revenu universel: Christian Paul en désaccord avec Benoît Hamon
Christian Paul, soutien du candidat à la primaire organisée par le PS Arnaud Montebourg, a souligné le "désaccord" avec Benoit...

Revenu universel: Christian Paul en désaccord avec Benoît Hamon

Christian Paul, soutien du candidat à la primaire organisée par le PS Arnaud Montebourg, a souligné le "désaccord" avec Benoit...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Christian Paul, soutien du candidat à la primaire organisée par le PS Arnaud Montebourg, a souligné le "désaccord" avec Benoit Hamon sur le revenu universel, "une façon d'accepter le chômage de masse", a-t-il estimé jeudi.

"Pour beaucoup d'économistes libéraux, le revenu universel, c'est une façon d'accepter le chômage de masse dans un monde numérique où l'on sait bien qu'il y aura moins de travail", a affirmé le chef de file des députés "frondeurs" sur France 2.

"Déserter la question du chômage (...) se résigner d'une certaine façon, c'est le problème d'ailleurs, le désaccord que nous pouvons avoir avec Benoit Hamon sur le revenu universel", a-t-il déclaré.

M. Hamon, également candidat à la primaire (22-29 janvier), prône un "revenu universel" pour tous de l'ordre de 750 euros.

"La question de la dignité du travail, de la société du travail c'est pour moi une valeur incontournable", a pour sa part affirmé M. Paul, ajoutant que M. Montebourg préciserait ses propositions pour "éradiquer le chômage de masse" la semaine prochaine.

"Il faut être très concret, très volontaire, il ne faut pas se résigner", a-t-il indiqué.

Manuel Valls, également candidat à la primaire, s'est également prononcé pour un "minimum décent" qu'il a évalué à "800 à 850 euros" mensuels et qui consisterait en la "fusion de la dizaine de minima sociaux" existant.

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Municipales 2026 : l’absence de budget au 31 décembre peut-elle impacter l’organisation des élections ?

Si le budget de la sécurité de sociale a été adopté par l’Assemblée nationale mardi, rien ne promet un même sort au projet de loi de finances, pour lequel les voies de compromis sont encore plus minces. En cas de non-accord sur le texte, le gouvernement serait contraint de recourir à une loi spéciale. Une piste qui éveille des inquiétudes quant à l’organisation des municipales, dont l’enveloppe est estimée à 200 millions d’euros.

Le

Paris: Gerard Larcher concertation E. Macron
3min

Politique

Budget : à la recherche d’un compromis, Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet

A une semaine de la réunion de la commission mixte paritaire sur le budget, Emmanuel Macron a reçu jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, en présence de Sébastien Lecornu. Le sort du projet de loi de finances repose en partie sur les chances de voir les députés et sénateurs trouver un compromis, sous peine de retravailler sur le budget en début d’année 2026.

Le