Mercredi, Édouard Philippe est resté vague au sujet de la Corse. « La Corse trouvera sa place dans la Constitution, ce qui permettra d’adapter les lois de la République aux spécificités insulaires » s’est-il contenté d’affirmer. Sur Public Sénat, le sénateur LR, Alain Joyandet a indiqué « qu’à titre personnel », il souhaitait « ouvrir une porte pour la Corse dans la Constitution ». « Je pense que l’article 72 pourrait être utilement complété pour que la Corse puisse voir ses spécificités reconnues (…) Qu'on profite de cette réforme institutionnelle pour apaiser les Corses (…) Qu'on puisse modifier à la marge la loi française en tenant compte des spécificités de l’insularité Corse ». Une position différente de celle du gouvernement qui le mois dernier a assuré qu’il y aurait un « article spécifique » consacrée à la Corse dans la Constitution.
Le président du Sénat, Gérard Larcher, ainsi que le groupe LR du Sénat souhaitent pour leur part que l’inscription de la Corse figure dans « l’article 72 et uniquement de l’article 72 ». (voir notre article)