Révision constitutionnelle: conditions d’un accord « pour l’instant pas réunies », selon Retailleau (LR)
Les "conditions" d'un "accord" ne sont "pour l'instant" pas "réunies" pour faire aboutir la révision constitutionnelle, a déclaré...

Révision constitutionnelle: conditions d’un accord « pour l’instant pas réunies », selon Retailleau (LR)

Les "conditions" d'un "accord" ne sont "pour l'instant" pas "réunies" pour faire aboutir la révision constitutionnelle, a déclaré...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les "conditions" d'un "accord" ne sont "pour l'instant" pas "réunies" pour faire aboutir la révision constitutionnelle, a déclaré jeudi le président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat, Bruno Retailleau.

Le projet de révision constitutionnelle est examiné cette semaine en commission à l'Assemblée, avant son arrivée dans l'hémicycle la semaine prochaine.

"Non, pour l'instant les conditions d'un accord ne sont pas réunies", a déclaré sur LCP M. Retailleau, contredisant le président (LREM) de l'Assemblée nationale François de Rugy.

"Il ne faut pas que cette révision constitutionnelle soit utile au seul Emmanuel Macron en concentrant toujours plus de pouvoirs vers un hyper président", a insisté le sénateur de Vendée, qui dirige le groupe majoritaire au Palais du Luxembourg.

Pour M. Retailleau, cette révision doit être "utile à la France. Ca veut dire deux choses: un, faire en sorte que le parlement ne soit pas affaibli. C'est un enjeu démocratique. Droit d'amendement, ordre du jour, etc... Il faut aussi que les territoires soient respectés".

Par ailleurs, "il y a une opération politicienne qui vise à dissoudre le Sénat qui serait renouvelé en une fois". "Cette disposition à elle seule ne permettrait pas aux sénateurs de voter la révision constitutionnelle".

"L'Assemblée nationale a été désormais totalement digérée par l’exécutif". "La séparation des pouvoirs aujourd'hui, c'est le Sénat qui l'assume", a-t-il jugé.

M. Retailleau a par ailleurs dit attendre d'Emmanuel Macron "qu'il donne du sens à son action" lors de son discours devant le parlement réuni en Congrès, lundi.

"Il faut que ça soit utile. Ca coûte des centaines de milliers d'euros. Si c'est uniquement pour qu'Emmanuel Macron se mette en scène en majesté, ça fait cher la mise en scène", a-t-il estimé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le