“Révolution culturelle”: Macron multiplie les références aux maoïstes

“Révolution culturelle”: Macron multiplie les références aux maoïstes

Entre "révolution culturelle" et "longue marche", Emmanuel Macron multiplie les références surprenantes à la Chine communiste, au...
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Entre "révolution culturelle" et "longue marche", Emmanuel Macron multiplie les références surprenantes à la Chine communiste, au point de se qualifier de "maoïste" au nom de la supposée efficacité de son mouvement.

"Je suis maoïste" car, pour Mao, "un bon programme c’est ce qui marche", explique le candidat d'En Marche! à la présidentielle au détour d'une interview au Parisien/Aujourd'hui en France.

Vendredi sur RTL, c'est une célèbre maxime du dirigeant chinois Deng Xiaoping qu'il a invoquée, au nom du dépassement du clivage gauche-droite: "peu importe qu'un chat soit blanc ou noir, ce qu'on lui demande c'est d'attraper la souris".

Mais les emprunts ne s'arrêtent pas là: mardi, en meeting à Angers, l'ancien ministre a à plusieurs reprises dans son discours appelé à pratiquer dans de nombreux domaines une "révolution culturelle", sans craindre l'analogie avec cette période noire de l'histoire du communisme chinois, qui a fait des centaines de milliers de morts.

Quant à la phase de préparation de sa campagne et de collecte de questionnaires auprès de citoyens, Emmanuel Macron et son équipe d'En Marche! l'ont baptisée "La Longue Marche". Du nom de la douloureuse épopée fondatrice de Mao et des communistes chinois fuyant l'offensive des nationalistes de Tchang Kaï-chek.

Contacté par l'AFP, l'entourage du candidat a toutefois appelé à ne pas tirer de conclusions sur ces multiples références chinoises. "Il n'y a pas de fil rouge", a plaisanté ce membre de l'équipe Macron.

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