Richard Ferrand crée un groupe de marcheurs au Conseil régional
Un groupe LREM va voir le jour au conseil régional de Bretagne tout en s'inscrivant dans la majorité dirigée par Loïg Chesnais...

Richard Ferrand crée un groupe de marcheurs au Conseil régional

Un groupe LREM va voir le jour au conseil régional de Bretagne tout en s'inscrivant dans la majorité dirigée par Loïg Chesnais...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Un groupe LREM va voir le jour au conseil régional de Bretagne tout en s'inscrivant dans la majorité dirigée par Loïg Chesnais-Girard (PS), a annoncé vendredi Richard Ferrand, conseiller régional depuis 2010 et président de l'Assemblée nationale.

"La majorité est forte et plurielle, forte parce que plurielle. C’est pourquoi le groupe +La Bretagne en marche+ qui va se constituer veut lier sa création à l’acte fondamental que représente le vote du budget que vous proposez, monsieur le président, avec tous les membres de votre exécutif. Nous le voterons !", a annoncé Richard Ferrand lors d'une session du conseil régional de deux jours qui s'achève vendredi et portant sur le budget 2020.

"Notre groupe sera le fait de conseillers régionaux et de conseillères régionales qui s'inscrivent pleinement dans votre majorité et assurément dans celle du président de la République (...). De la sorte, nous, nous préparons +La Bretagne avec Loïg Chesnais-Girard+ !", a ajouté M. Ferrand.

La nouvelle majorité sera composée d'un groupe de sociaux-démocrates, dont reste membre Jean-Yves Le Drian, de communistes, de radicaux de gauche, de régionalistes et de marcheurs. Le nouveau groupe LREM, dont les membres n'ont pas été dévoilés, devrait compter quelque 10 conseillers sur une majorité de 53.

Selon Olivier Dulucq, conseiller de Richard Ferrand, cette décision ne traduit "aucune divergence avec la tête de liste 2015 (Jean-Yves Le Drian, ndlr) ni aucune avec le président actuel, mais avec certains conseillers régionaux de la majorité actuelle, qui, plutôt que de parler de la Bretagne, font des procès sur les politiques nationales".

"C'est un nouveau groupe qui s'inscrit pleinement dans notre majorité et qui n'en modifie pas le périmètre", a réagi Loïg Chesnais-Girard.

"C'est ce que les uns et les autres souhaitaient, le président de région est plus que jamais renforcé parce que la majorité est clarifiée", a déclaré de son côté Martin Meyrier (PS), vice-président chargé de l’Économie. "Sur la politique nationale, il y a des divergences de vues, pas sur le projet régional", a-t-il précisé.

"C'est très révélateur d'une vraie fracture politique au sein de la majorité, c'est le reflet de difficultés que l'on ressent pendant les municipales", a estimé quant à lui Marc Le Fur (LR), chef de l'opposition.

Les prochaines élections régionales se tiendront en décembre 2021.

Dans la même thématique

Richard Ferrand crée un groupe de marcheurs au Conseil régional
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Richard Ferrand crée un groupe de marcheurs au Conseil régional
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le