« Ridicule », « mascarade », Macron répond à l’appel de Cambadélis
Invité de l’émission Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Emmanuel Macron candidat d’ « En Marche » a sèchement répondu à l’appel de Jean-Christophe Cambadélis qui lui demandait une nouvelle fois de participer à la primaire.

« Ridicule », « mascarade », Macron répond à l’appel de Cambadélis

Invité de l’émission Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Emmanuel Macron candidat d’ « En Marche » a sèchement répondu à l’appel de Jean-Christophe Cambadélis qui lui demandait une nouvelle fois de participer à la primaire.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Moi j’ai déjà tout dit sur ce sujet et c’est un peu ridicule ». Comme attendu, le candidat d’ « En Marche » n’a pas été sensible à l’appel du Premier secrétaire du Parti socialiste. Jeudi, Jean-Christophe Cambadélis a indiqué avoir écrit à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon pour leur demander une nouvelle fois de participer à la primaire. Il a également souhaité l'organisation d'un « débat public » sur le sujet. « C’est ridicule », « C’est de la mascarade »  lui a répondu l’ancien ministre de l’Economie. « Le débat que les Français attendent. C’est un débat sur le pays (…) Le débat que les Français attendent c’est un débat sur leur quotidien ». Emmanuel Macron a, ensuite, enfoncé le clou : « il y a des gens qui ont vraiment envie de débattre sur tout et n’importe quoi ». « Il y a quelques mois, j’étais ministre. Le même Monsieur Cambadélis disait que j’étais un ministre d’ouverture. Alors à l’époque je n’étais pas de gauche. A l’époque je ne l’arrangeais pas. Et maintenant parce que nous avons refondé l’offre politique française. Il faudrait créer un débat sur des choses complètement artificielles » a-t-il appuyé.

Emmanuel Macron a été également très cinglant sur l’organisation de la primaire de la Belle alliance populaire. Il juge d’abord « étrange » de voir le Premier secrétaire du PS refuser la participation de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Sébastien Nadot (MdP) et Bastien Faudot (MRC). « Cette primaire n’a pas le bon périmètre. Elle n’a pas le bon calendrier. Elle n’a pas les bonnes modalités. Donc que ces messieurs dames prennent leurs responsabilités devant le pays. Moi j’ai pris les miennes » a-t-il martelé.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le