Robert Ménard, chahuté à une réunion en Gironde, porte plainte
Le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Front national, a porté plainte après avoir été brièvement bousculé, samedi à Saint...

Robert Ménard, chahuté à une réunion en Gironde, porte plainte

Le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Front national, a porté plainte après avoir été brièvement bousculé, samedi à Saint...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le maire de Béziers Robert Ménard, proche du Front national, a porté plainte après avoir été brièvement bousculé, samedi à Saint-André de Cubzac (Gironde), par des manifestants opposés à sa participation à une réunion-débat sur l'union des droites, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

Robert Ménard a indiqué dans un communiqué avoir déposé plainte auprès de la gendarmerie de Saint-André de Cubzac, après avoir été "agressé" à son arrivée dans une salle de la ville, où il avait été convié par une association proche de l'opposition locale de droite, dans un secteur de Gironde où le vote FN est traditionnellement fort. La gendarmerie de Gironde a confirmé le dépôt de plainte contre X.

La venue de M. Ménard avait suscité l'opposition d'élus locaux de gauche et de LREM, et quelques dizaines de manifestants étaient présents à son arrivée samedi après-midi. Le maire de Béziers a été pris à partie par certains d'entre eux et déséquilibré, selon des images de télévision, lors d'une bousculade qui a duré moins d'une minute. Il a ensuite pu accéder à la salle où il a animé la réunion-débat, en présence d'une quarantaine de personnes.

Dans un communiqué, Robert Ménard a dénoncé une "lâche et violente agression" et affirmé avoir été projeté au sol et frappé. Il a mis en cause les élus et militants locaux de LREM, du PS, du Modem et d'EELV, qui avaient appelé à manifester contre sa venue "en des termes inacceptables et volontairement outranciers, participant à encourager les actes de violence commis".

Le maire de Béziers a dénoncé dans des tweets une agression par "des fascistes de gauche", conséquence selon lui de son plaidoyer pour l'union des droites, qui fait que "la gauche panique et devient violente".

Plusieurs responsables du Front national ont apporté leur soutien à Robert Ménard sur Twitter, notamment Marine Le Pen, qui a estimé que "Les agressions d'élus par les milices d'extrême gauche deviennent récurrentes, et la complaisance du pouvoir face à cette lourde atteinte à la démocratie rend cette situation très inquiétante".

Le président de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan et l'ancien ministre LR Thierry Mariani ont également exprimé indignation et solidarité.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le

Robert Ménard, chahuté à une réunion en Gironde, porte plainte
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Robert Ménard, chahuté à une réunion en Gironde, porte plainte
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le