Robert Ménard juge qu’Emmanuel Macron a eu « tort » de ne pas marcher contre l’antisémitisme
Invité de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat ce lundi, le maire de Béziers Robert Ménard juge que le président de la République avait « sa place » à la marche contre l’antisémitisme et accuse Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la France insoumise, de « dérive ».
Élu à la mairie de Béziers depuis 2014, l’ancien journaliste a regretté l’absence du président de la République Emmanuel Macron à cette marche. « Il a commis une erreur, sa place était là ». Le chef de l’Etat avait toutefois envoyé une lettre aux Français dans laquelle il affirmait qu’il n’y aurait pas de « tolérance » avec l’antisémitisme.
Robert Ménard juge aussi sévèrement l’absence de la France Insoumise qu’il accuse de calculs électoraux. « Il y a une dérive de Jean-Luc Mélenchon et un effondrement de son attachement à ce pays », fustige l’édile de la sous-préfecture de l’Hérault.
« Il faut continuer la guerre à outrance »
L’ancien député insoumis, tout comme son mouvement, avait refusé de participer à la manifestation parisienne appelée par les présidents des deux chambres du Parlement à cause de la présence de l’extrême droite représentée par le Rassemblement national et Reconquête. « Marine Le Pen n’est pas homophobe, raciste ou antisémite », défend Robert Ménard qui reconnaît néanmoins qu’il y a au RN des individus « racistes, homophobes et racistes ».
Il dénonce aussi les propos de Jordan Bardella qui avait expliqué sur BFMTV que Jean-Marie Le Pen, condamné pour antisémitisme, « n’était pas antisémite », avant de rétropédaler et reconnaître une maladresse. « C’est une faute, une imbécillité, une idiotie, bien sûr que Jean-Marie Le Pen est antisémite », balaie le maire de Béziers.
Robert Ménard estime aussi qu’Emmanuel Macron a eu tort de demander à Israël de « cesser » les bombardements à Gaza : « Un cessez-le-feu, c’est permettre au Hamas de se reconstituer. Pour se débarrasser du Hamas, il faut continuer la guerre à outrance ». L’ancien journaliste appelle également à une mobilisation « plus massive » pour la libération des 240 otages du Hamas à Gaza. Il souhaite que les huit familles françaises dont des proches sont retenus dans l’enclave palestinienne puissent s’exprimer au congrès de l’Association des maires de France du 20 au 23 novembre.
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