Routiers: il faut « tenir compte des spécificités » de ce secteur, estime Pénicaud
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a estimé dimanche que le gouvernement devait "tenir compte des spécificités" du secteur...

Routiers: il faut « tenir compte des spécificités » de ce secteur, estime Pénicaud

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a estimé dimanche que le gouvernement devait "tenir compte des spécificités" du secteur...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a estimé dimanche que le gouvernement devait "tenir compte des spécificités" du secteur du transport routier, à la veille du mouvement des routiers à l'appel des syndicats CGT et FO contre la réforme du Code du travail.

Le transport routier est "un vrai sujet qui n'est pas né hier avec les ordonnances" réformant le code du travail, a déclaré Mme Pénicaud lors du "Grand rendez-vous" Europe 1/Les Echos/CNews, soulignant que "la majorité des salariés travaillent dans des toutes petites entreprises" et que "c'est un secteur très concurrentiel".

La ministre des Transports "Elisabeth Borne a commencé à recevoir les syndicats, elle va les recevoir dans les jours qui viennent, car il y a des spécificités das ce domaine et il faut effectivement (en) tenir compte", a ajouté la ministre du Travail.

"Il est clair qu'il faut regarder la situation dans les transports, ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça demande des discussions plus approfondies", a-t-elle estimé, assurant que "le dialogue est ouvert". "Je pense qu'il y a des sujets qu'on peut regarder".

Elle a estimé que "le premier sujet concerne beaucoup moins les ordonnances que la directive détachée", assurant que "le volet transport va être un sujet de débat important" dans ce domaine.

Les routiers lancent lundi à l'aube un mouvement reconductible contre la réforme du Code du travail, sur fond de revendications catégorielles. Parmi leurs sujets d'inquiétudes figure la directive européenne sur le détachement, en cours de révision.

Partager cet article

Dans la même thématique

Routiers: il faut « tenir compte des spécificités » de ce secteur, estime Pénicaud
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le