Royal: accompagner l’ouverture de Cuba qui n’est pas « une dictature »
La France doit "accompagner l’ouverture" de Cuba qui n'est pas "une dictature", a affirmé mercredi Ségolène Royal vivement...

Royal: accompagner l’ouverture de Cuba qui n’est pas « une dictature »

La France doit "accompagner l’ouverture" de Cuba qui n'est pas "une dictature", a affirmé mercredi Ségolène Royal vivement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La France doit "accompagner l’ouverture" de Cuba qui n'est pas "une dictature", a affirmé mercredi Ségolène Royal vivement critiquée pour avoir rejeté les accusations de violations des droits de l'Homme dans ce pays.

Cuba "reçoit 4 millions de visiteurs, de touristes, chaque année. Vous n’allez pas me dire que 4 millions de personnes se rendent dans une dictature, monsieur le député, ce n’est pas vrai !", a lancé à l'Assemblée nationale la ministre sous les huées des élus de la droite.

"Nous devons aujourd’hui accompagner l’ouverture de ce pays, comme le font de grandes entreprises françaises, qui ont été consternées par cette polémique", a encore dit Ségolène Royal.

"Certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l'Homme alors qu'on sait qu'ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n'en a pas", avait déclaré la ministre de l'Environnement, peu après son arrivée dans l'île le week-end dernier pour assister à une cérémonie d'hommage à Fidel Castro.

"Je me suis exprimée sur la situation actuelle d’un pays magnifique et courageux qui est en train de s’ouvrir", a dit à l'assemblée Ségolène Royal, interrogée par le député Républicain Damien Abad, lors de la séance des questions au gouvernement.

"Ou alors il faudra m’expliquer pourquoi vous n’agressez pas de la même façon le pape, qui s’est rendu deux fois à Cuba et a rencontré personnellement Fidel Castro, de même que ses deux prédécesseurs", a répliqué la ministre, avant de se réjouir de la signature le 14 décembre prochain d'un accord de coopération entre l’Union européenne et Cuba.

Partager cet article

Dans la même thématique

Royal: accompagner l’ouverture de Cuba qui n’est pas « une dictature »
3min

Politique

Santé mentale : « 25% des lycéennes ont déjà pensé à la mort », s’alarme la spécialiste Angèle Malâtre-Lansac

Décrété « Grande cause nationale » en 2025, les troubles de la santé mentale concernent 13 millions de français. Un enjeu de santé publique qui touche fortement la jeunesse. Si la question est au centre du débat public, les solutions tardent à être mises en place et le secteur de la psychiatrie manque de moyens. Cette semaine dans Et la Santé ça va ?, Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Céline Brulin et Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la Santé mentale pour en débattre.

Le

Royal: accompagner l’ouverture de Cuba qui n’est pas « une dictature »
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le