À propos de Ségolène Royal, ambassadrice des pôles, qui fait l’objet d’une enquête du parquet national financier, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, affirme : « Si ceux qui l’ont nommée, pensaient par-là obtenir son silence, c’est manqué. Quant à l’action du PNF [parquet national financier -NDLR], je trouve que la justice peut s’affaiblir lorsque son calendrier colle de trop près au calendrier politique. »
Interrogé sur les images de policiers violents lors de manifestations, Bruno Retailleau n’en démord pas : « Évidemment qu’il faut dénoncer les comportements inacceptables mais moi, je ne prononce pas le mot « violences policières » ». Alors que l’exécutif change un peu son discours face à de nouveaux cas de violences policières, il reste sur la même ligne. « Chez beaucoup d’activistes ultra-violents, on cherche à mettre sur le même plan (…) les violences des Black bloc et les soi-disant violences policières. »
Et quand le président de la République demande des propositions pour améliorer la déontologie dans la police, Bruno Retailleau balaye l’idée d’un « problème de déontologie » : « Il peut y avoir des cas individuels. Mais parler de problème de déontologie sur l’ensemble d’une profession, c’est jeter l’opprobre sur la profession. » Et d’ajouter : « Ce que je souhaite c’est qu’Emmanuel Macron, qui est le père de la Nation, contribue à l’unité nationale. Et pas la division nationale. Par des petites phrases ou par un certain nombre de textes qui finalement n’unissent pas, ne rassemblent pas les Français mais les divisent. »