Ruffin (LFI) craint une diminution des emplois aidés

Ruffin (LFI) craint une diminution des emplois aidés

Le député LFI François Ruffin s'est inquiété mercredi d'une diminution des emplois aidés, appelant le gouvernement à ne pas leur...
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Le député LFI François Ruffin s'est inquiété mercredi d'une diminution des emplois aidés, appelant le gouvernement à ne pas leur appliquer "le même raisonnement que pour les APL" et à instaurer une "autre politique sociale" avant de les réformer.

Interrogé sur RMC, le député de la Somme a rappelé qu'ils représentaient "des centaines de milliers d'emplois pour des gens qui parfois accèdent difficilement à de l'emploi".

"Muriel Pénicaud dit +oui mais c'est pas du bon emploi+, j'entends, mais on est dans un raisonnement qui est le même que celui pour les APL (...) Commencez par faire une autre politique sociale, par faire une autre politique du logement, et ensuite diminuez les aides qui existent. On ne peut pas supprimer quelque chose en ne disant pas ce qu'il y a à la place", a-t-il plaidé.

"Les contrats aidés sont extrêmement coûteux (...) et ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage", avait déclaré la ministre du Travail Muriel Pénicaud début août. "Il vaut mieux une économie dynamique que des emplois aidés", a renchéri mercredi le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb dans Le Figaro.

Interrogé sur la rentrée à venir, M. Ruffin s'est refusé à promettre de grands mouvements sociaux.

"On voit la chute vertigineuse de Macron dans les sondages. Il y a quand même des signes qui montrent qu'il peut y avoir un (...) réveil possible", a-t-il avancé, mais "on est dans une année où il y a quand même eu la présidentielle, (...) où du coup, on a un gouvernement qui a encore peut-être une certaine légitimité, ce n'est pas les années les plus faciles pour la contestation", a-t-il poursuivi.

"Ce que je vois à l'Assemblée nationale, c'est du flan", a également déploré le néo-député. "Le Parlement est un bureau d'enregistrement des désirs du président, avec des députés qui votent en cadence", a-t-il regretté, soulignant que le problème n'était pas "propre" au quinquennat Macron. Il a proposé des élections législatives "le même jour que la présidentielle" ou "un an après, mais pas à un mois d'intervalle".

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