La ministre Elisabeth Borne a dénoncé mercredi les "emballements médiatiques" à la suite des résultats d'enquêtes sur les dîners fastueux et le logement de fonction de l'ex-ministre François de Rugy qui le dédouanent en grande partie, tandis que sa collègue Marlène Schiappa a défendu le "journalisme d'enquête" et l'exigence de "transparence".
L'actuelle ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a condamné "ces emballements médiatiques où on vous assène des vérités" et où "vous n'avez même pas le temps de dire les vôtres". Sur Europe 1, elle a estimé que "ça pose vraiment question en termes de méthode".
De son côté, le président du groupe MoDem de l'Assemblée Patrick Mignola s'est dit "heureux" de voir "un homme qui se relève". "C'est bien pour la majorité" qui a fait "le pari immense (...) (de) remettre de l'éthique en politique", a jugé le député de Savoie sur France 2.
Si elle comprend que François de Rugy "se sente harcelé", Marlène Schiappa a jugé en revanche qu'il fallait "prendre de la hauteur et prendre le point de vue du journalisme d'enquête qui fait aussi son travail". "On ne peut pas plaider pour la transparence d'un côté et de l'autre côté fustiger cette même transparence", a encore affirmé la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, sur RTL.
Marlène Schiappa à l'Assemblée nationale, le 8 juillet 2019 à Paris
AFP
Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a refusé sur Cnews "de rentrer dans le débat entre François de Rugy et Mediapart", même si, selon lui, "il s'est passé des attaques dont beaucoup ont été fausses".
Il s'est dit "vraiment ravi que François de Rugy ait été totalement blanchi" car "c'est un homme meurtri, terriblement touché par ce qui lui est arrivé".
L'ex-ministre François de Rugy s'est estimé "blanchi" mardi par les enquêtes du gouvernement et de l'Assemblée qui le dédouanent pour des travaux dans son logement de fonction et des dîners fastueux, à l'exception de trois repas à l'Hôtel de Lassay d'un "niveau manifestement excessif".
Les sénateurs ont suivi leur commission des affaires sociales et le gouvernement, en autorisant un transfert de dette de l’Agence centrale de la Sécurité sociale vers la Caisse d’amortissement (Cades), afin d’assurer le financement de la première.
A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.
Le calendrier s’annonce plus que serré pour parvenir à un vote sur le budget d’ici la fin de l’année. Au Sénat, on se prépare à différentes hypothèses : 49.3, ordonnances, loi spéciale. On fait le point ici.
La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.