Rugy: “Nous faisons le choix de ne pas augmenter les impôts et taxes”

Rugy: “Nous faisons le choix de ne pas augmenter les impôts et taxes”

"Nous faisons le choix de ne pas augmenter les impôts et taxes", a défendu lundi le président LREM de l'Assemblée François de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Nous faisons le choix de ne pas augmenter les impôts et taxes", a défendu lundi le président LREM de l'Assemblée François de Rugy, après les annonces faites par Édouard Philippe de hausses de prestations sociales moins fortes que l'inflation.

"Si on veut équilibrer les budgets, on pourrait aussi dire qu'on va augmenter les impôts et taxes pour financer ces prestations", a déclaré sur franceinfo François de Rugy. "Nous faisons le choix de ne pas augmenter globalement les impôts et taxes", a insisté l'élu LREM.

"Effectivement, ils se contentent de baisser le pouvoir d'achat des retraités, des familles, des allocataires APL pour compenser la suppression de l'ISF... C'est mieux ?", lui a rétorqué sur Twitter le communiste Ian Brossat, tête de liste désignée par son parti pour les prochaines élections européennes.

Interrogé sur une éventuelle crainte d'un mouvement social de contestation à la rentrée, le député de Loire-Atlantique a souligné qu'"il y a toujours des risques. Si on a peur des risques, de manifestations par exemple, on ne fait rien", a-t-il ajouté.

"Pendant des années en France on n'a jamais voulu restructurer ni la protection sociale ni les services de l'Etat et résultat des courses on a accumulé les dettes. (...) On s'endette dans notre pays pour payer les retraites et les prestations sociales, ça ne peut plus durer, il faut être sérieux", a-t-il poursuivi.

Edouard Philippe a annoncé dans le Journal du Dimanche que le budget 2019 serait bâti sur une prévision de croissance de 1,7% au lieu de 1,9%. En conséquence, l'aide personnalisée au logement, les allocations familiales et les pensions de retraite ne progresseront que de 0,3% par an en 2019 et 2020, un chiffre bien en deçà de l'inflation attendue par l'Insee à 1,7% en fin d'année.

Dans la même thématique

L’hémicycle du Sénat
7min

Politique

Aide médicale d’Etat : la majorité sénatoriale divisée sur les conclusions du rapport Stefanini Evin

Un rapport remis lundi au gouvernement balaye l’hypothèse d’une suppression de l’Aide médicale d’Etat (AME), tout en préconisant une réforme du dispositif. Cette étude prend toutefois ses distances avec le chemin tracé par la majorité sénatoriale, qui a fait disparaître l’AME lors de l’examen du projet de loi immigration en novembre, pour lui substituer une aide d’urgence.

Le

TOULOUSE:Nouvelle unite hospitaliere specialement amenagee (UHSA)
3min

Politique

Attentat de Paris : une proposition de loi du Sénat pour fixer une durée de sûreté d’hospitalisation en psychiatrie

L’attentat de Paris commis par un homme souffrant de troubles psychiatriques et qui était soumis à une injonction de soins jusqu’en en avril, relance le débat sur l’irresponsabilité pénale. La sénatrice centriste, Nathalie Goulet a redéposé un texte datant de 2021 qui prévoit pour les personnes ayant été déclarées irresponsables pénalement, une durée de sûreté d’hospitalisation.

Le

Budget : un rapport du Sénat épingle la progression du coût de l’aide médicale d’État
6min

Politique

« L’aide médicale d’État n’apparaît pas comme un facteur d’attractivité » pour l’immigration, selon un rapport commandé par le gouvernement

Considéré comme « un appel d’air » migratoire par la droite sénatoriale, l’aide médicale d’État avait été supprimée dans le cadre du projet de loi immigration avant d’être réintégrée en commission par les députés. Un rapport sur ce dispositif commandé par l’exécutif vient tempérer cette affirmation et juge ce dispositif à destination des étrangers en situation irrégulière « globalement maîtrisé ».

Le