80 enseignes ont été touchées, dont une vingtaine pillées ou victimes de départs d'incendie lors du saccage samedi des Champs Elysées, ont estimé dimanche les commerçants de la célèbre avenue, qui veulent être reçus par le Premier ministre Edouard Philippe.
"Il y a eu un déferlement de violence, on se remet du chaos. On tente de rassurer les salariés, et puis on pense aux habitants bien sûr", a dit à l'AFP Jean-Noël Reinhardt, président du Comité Champs-Elysées, une association de promotion qui revendique 180 adhérents, en grande partie des commerces.
"On a demandé un rendez-vous au Premier ministre, pour lui faire part de notre exaspération et lui présenter nos doléances. Il faut que les pouvoirs publics mettent un terme à cette situation", a-t-il réclamé.
"En cumulé, on a eu 35 samedis et dimanche marqués par des perturbations", a-t-il compté.
Des pompiers près d'un kiosque à journaux incendié lors de la manifestation des "gilets jaunes" sur les Champs-Elysées, le 16 mars 2019 à Paris
AFP
Samedi, l'acte 18 de la mobilisation des "gilets jaunes" a été marquée par une flambée de violences à Paris, et en particulier sur les Champs-Elysées, théâtre d'affrontements, de pillages et de départs de feu.
Parmi les boutiques et commerces les plus touchés: la brasserie huppée le Fouquet's, des enseignes de prêt-à-porter (Celio, Lacoste, Hugo Boss), le chocolatier Jeff de Bruges, mais aussi le magasin du fabricant chinois de smartphones Xiaomi, inauguré mi-janvier, ainsi que de modestes kiosques à journaux.
"Trop c'est trop. Et ce samedi était le samedi de trop !" a tempêté pour sa part dans un communiqué Bernard Stalter, président de CMA France, réseau national des chambres de métiers et de l'artisanat.
Installation d'un panneau de bois devant la vitrine brisée d'une boutique sur les Champs-Elysées au lendemain de la manifestation des "gilets jaunes", le 17 mars 2019 à Paris
AFP
Interpellant les ministres de l'Intérieur et de l'Economie et des Finances, lui aussi demande "à être reçu avec une délégation d'artisans dès cette semaine afin de trouver ensemble les solutions qui permettront de mettre un terme à une situation devenue aussi explosive qu'inacceptable".
La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.
Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.
Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».
Alors qu’aucune piste d’atterrissage ne semble se dessiner, à ce stade, au Parlement pour l’adoption du budget, le gouvernement a choisi d’avoir recours à une loi spéciale, plutôt qu'à des ordonnances, si le blocage se poursuit.
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Centres-villes désertés : comment lutter contre un phénomène massif
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