Saisie de fonds publics au Rassemblement national : les réactions Twitter

Saisie de fonds publics au Rassemblement national : les réactions Twitter

Dans le cadre de l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés FN, deux juges financiers ont décidé de saisir 2 millions d’euros d’aide publique au Rassemblement national.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Deux millions d’euros. C’est la somme retirée de l’aide publique versée ce lundi au  Rassemblement national, soit près de la moitié de la subvention qui lui est accordée. De quoi mettre en péril l’avenir du parti de Marine Le Pen, qui risque la « cessation de paiement » selon Nicolas Bay, eurodéputé RN. 

La présidente du Rassemblement national dénonce un « assassinat », et même plus encore, un « attentat ».

Le 28 juin dernier, deux juges du parquet financier ont demandé, par ordonnance, la saisie de 2 millions d’euros, dans le cadre de l’affaire des assistants présumés fictifs d’eurodéputés FN. Des « juges rouges » de l’avis de Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national et député du Nord :

Le député du Gard Gilbert Collard invite  « tous les démocrates » à « s’indigner de cette asphyxie judiciaire », ce que semblent faire certains d’entre eux, à l’instar de Jean-Christophe Lagarde. Invité d’Europe 1 ce matin, le président de l’UDI estime qu’  « on ne doit pas combattre (le parti) ainsi ».

Olivier Faure, lui, considère que « la séquestre ne menace pas l’existence même d’un parti politique », mais estime que « ça n’est pas à Marine Le Pen de se victimiser ». « Qu’elle commence par s’excuser, et après ça mérite de se discuter », a ajouté le premier secrétaire du Parti socialiste, au micro d’Europe 1.

Pour éviter la faillite, le Rassemblement national a lancé un appel aux dons, via la plateforme alertedemocratie.fr. « Ils n’auront pas notre peau » assure Jean-Lin Lacapelle, vice-président du groupe RN au Conseil régional d’Ile-de-France. « Une riposte patriote » que vante également Bruno Bilde, député RN du Pas-de-Calais. Sur le compte officiel du parti, un tweet appelle à « ne pas laisser la France entrer en dictature ».

Dans la même thématique

Macron doigt 2
10min

Politique

Le référendum, l’arme d’Emmanuel Macron pour « secouer le système » ?

Le chef de l’Etat sera l’invité de TF1 le 13 mai. Il pourrait annoncer un référendum avec plusieurs questions. Une façon pour Emmanuel Macron de « dénouer » le blocage, salue le député macroniste Pieyre-Alexandre Anglade. La réorganisation territoriale pourrait être au menu. « C’est excellent de réfléchir au millefeuille territorial », salue le sénateur François Patriat, « les Français pensent qu’il y a trop de collectivités ».

Le

SIPA_01203761_000031
4min

Politique

Interdiction du démarchage téléphonique : accord des députés et sénateurs sur la proposition de loi de lutte contre les fraudes aux aides publiques

En commission mixte paritaire, ce mardi, les parlementaires ont trouvé une version de compromis sur le texte sur la proposition de loi contre toutes les fraudes aux aides publiques. Un texte qui s’attaque principalement aux fraudes dans les secteurs de la rénovation et de l’efficacité énergétiques et interdit également le démarchage téléphonique sans consentement.

Le

Assemblee Nationale, CMP, Reforme retraites
3min

Politique

Justice des mineurs : députés et sénateurs trouvent un accord en commission mixte paritaire

Ce mardi, la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, visant à durcir la justice des mineurs, a trouvé une issue favorable en commission mixte paritaire (CMP). Si une version de compromis a été actée entre les sept sénateurs et les sept députés, le texte est loin de faire consensus. La gauche du Sénat compte saisir le Conseil constitutionnel.

Le