Salon de l’agriculture : Valérie Pécresse venue dire « non à la décroissance agricole »
Passage obligé de la campagne électorale, les premiers candidats de l’élection présidentielle étaient en visite au salon, ce lundi. La candidate LR, Valérie Pécresse est venue rappeler ses propositions en faveur « d’une agriculture qui produit plus et mieux ».

Salon de l’agriculture : Valérie Pécresse venue dire « non à la décroissance agricole »

Passage obligé de la campagne électorale, les premiers candidats de l’élection présidentielle étaient en visite au salon, ce lundi. La candidate LR, Valérie Pécresse est venue rappeler ses propositions en faveur « d’une agriculture qui produit plus et mieux ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« C’est un rendez-vous avec les agriculteurs que je ne manque jamais. Je suis là tous les ans. Dans ma région, j’ai fait énormément pour l’agriculture. Nourrir le peuple français, c’est la mission de notre agriculture. Ça vient bien au-delà d’un simple secteur, c’est un sujet de société, l’alimentation », a indiqué la candidate lors d’un point presse improvisé. Le député Éric Ciotti, du président de la région Hauts de France, Xavier Bertrand mais aussi du patron des Républicains, Christian Jacob, déambulaient entre les stands à ses côtés.

Valérie Pécresse en a profité pour rappeler brièvement la ligne de son programme en faveur de l’agriculture. Elle a brocardé la stratégie « Farm to fork » (de la ferme à la fourchette) portée par la commission européenne et adoptée par le Parlement de Bruxelles. Ce plan prévoit notamment de réduire de moitié l’usage de pesticides et de 20 % celui d’engrais, à baisser de 50 % les ventes d’antimicrobiens pour les animaux d’élevage et à consacrer un quart des terres cultivées à l’agriculture biologique.

« Un projet de décroissance agricole » pour Valérie Pécresse. Je dis non à la décroissance agricole. Je dis oui à une agriculture qui produit plus et mieux et qui participe à la transition écologique […] Nous devons être souverains en matière agricole. Nous ne pouvons pas faire décroître l’agriculture. On doit garantir un revenu à nos agriculteurs, baisser les charges et les normes […] Avec le réchauffement climatique et la crise russo ukrainienne, la ferme France doit nourrir les Français. Elle doit continuer aussi de produire pour nourrir le monde, en continuant d’exporter », a-t-elle détaillé.

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

Salon de l’agriculture : Valérie Pécresse venue dire « non à la décroissance agricole »
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le